Les mariages sur le web durent plus longtemps

Les mariages sur le web durent plus longtemps

Web

Les mariages sur le web durent plus longtemps

Web

Les mariages sur le web durent plus longtemps

Web

6 juin 2013

Oubliées les idées reçues : le web n'est pas seulement réservé aux rencontres d'un soir. Les mariages issus des rencontres en lignes seraient d'ailleurs plus heureux, et auraient une meilleure longévité que les autres.

FlickR - CC - Kim Marius Flakstad

A l’instar les bars et des dîners chez des amis, le web est devenu un endroit comme un autre pour rencontrer l’amour. Alors qu’il n’est pas rare, dans la génération de nos grands-parents, de trouver des couples qui se sont rencontrés lors du bar du village, les mariés pour lesquels tout à commencé par quelques clics sont désormais légions. Et il sembleraient même qu’ils soient plus heureux que les autres.

C’est ce que révèle l’étude menée par l’Académie américaine des sciences (PNAS). L’équipe de chercheurs de John Cacioppo, professeur de psychologie à l’université de Chicago, s’est penché sur le cas de plus de 19.000 Américains mariés entre 2005 et 2012. Parmi eux, un tiers des couples s’est rencontré via Internet. Le taux de divorce est de « seulement » 6% pour les couples issus du net, contre 7,6% dans le cas de rencontres « classiques », au travail, à l’école ou encore chez des amis. Les participants ont également évalué la communication dans leur couple, leur bonheur, ainsi que l’affection ressenti pour leur partenaire, sur une échelle de 1 à 7. Une fois encore, les mariages issus du net arrivent en tête avec un taux de bonheur de 5,64 en moyenne, contre 5,48 pour les autres.

Capture d'écran eHarmony

John Cacioppo avance une piste pour expliquer cette différence. Les personnes s’inscrivant sur des sites de rencontres sont plus largement prêts à se marier, à fonder une famille. « Cela augmente les chances de trouver chaussure à son pied ». Il se peut aussi que ces personnes « n’aient pas le même type de personnalité – qu’elles soient moins impulsives par exemple – ou qu’elles soient plus motivées pour s’engager à long terme ». L’auteur de l’enquête tempère cependant en rappelant la relative jeunesse de ces couples. « Il faudrait mener des études sur le long terme pour déterminer si les différences observées s’intensifient ou se dissipent avec le temps. Il serait également intéressant de mener une étude similaire dans d’autres pays pour voir si ces résultats se retrouvent dans des sociétés plus traditionnelles », estime John Cacioppo.

À chaque âge ses outils numériques

À noter aussi la variété des sites web sur lesquels se rencontrent les couples. Elle varie assez logiquement selon l’âge : les sites de rencontres classiques (qui totalisent à peu près la moitié des rencontres en ligne) attirent les plus âgés, alors que les jeunes se tournent plus facilement vers les réseaux sociaux ou communautés en ligne.