Detention : collés à l’écran

Detention : collés à l’écran

Detention : collés à l’écran

Detention : collés à l’écran

Au cinéma le

Une fois n'est pas coutume, le film de la semaine ne se trouve pas en salle mais dans les bacs DVD. Et c'est dommage, parce que Detention est un bijou de série B !

Detention, collés à l'écran | Photo Sony

Attention à la déflagration de cette bombe appelée à devenir culte ! Accueilli avec un vif enthousiasme lors de sa présentation en clôture, en novembre dernier, du premier Paris International Fantastic Film Festival (PIFFF), Detention débarque directement en vidéo, sans passer par la case ciné. C’est extrêmement dommage : le film est tellement hors norme et hénaurme qu’il aurait sans doute réveillé les spectateurs blasés par les œuvres calibrées et prémâchées qui sont légion en période estivale. Une originalité à laquelle la bande annonce circulant sur le net, terriblement fade, ne rend absolument pas hommage (un conseil, n’y jetez même pas un rapide coup d’œil). Alors non, n’espérez pas la trouver au bas de cet article !

Série B jouissive | Samuel Goldwin Company

Le point de départ est des plus familiers : un tueur masqué sème la terreur dans un bahut américain. Joseph Kahn – dont le précédent film, Torque, la route s’enflamme, n’est pas forcément resté dans les mémoires, ou alors pas pour les bonnes raisons – s’écarte rapidement de cette piste bien balisée pour mieux se ruer dans des trames plus azimutées. Le spectateur, lui, est secoué au rythme de ce shaker d’images qui mélange slasher et teen-comedy, Donnie Darko, Scream et The Breakfast Club. Les références à la pop culture, flagrantes ou plus obscures, abondent et plusieurs visionnages s’avèrent nécessaires pour les déceler toutes. L’heure de colle (à laquelle le titre fait référence) est à elle seule un grand moment. Barrée, drôlissime, jouissive, cette série B de haut rang est à visionner sans aucune retenue.

> Detention de Joseph Kahn, Etats-Unis, 2011 (1h33)

 

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