La vidéo du locataire détruisant son appartement est un fake

La vidéo du locataire détruisant son appartement est un fake

La vidéo du locataire détruisant son appartement est un fake

La vidéo du locataire détruisant son appartement est un fake

3 décembre 2013

Non, Clement Crippa n’a pas détruit l’appartement au motif que son propriétaire lui avait retenu sa caution, comme il le prétendait dans une vidéo qui a fait le tour du web. L’appartement, c’est le sien et il a tourné la séquence “pour rire”.

Souvenez-vous : dans une vidéo mise en ligne le 23 novembre 2013, Clément Crippa fracassait un appartement à coups de masse au motif que son propriétaire ne lui avait pas rendu sa caution de 2.000 euros. La séquence a été vue plus de 800.000 fois en moins de 10 jours, et a été relayée dans des médias britanniques, belges ou encore croates.

Une vidéo qui était bien un « sketch », comme le confirme l’auteur à 20minutes.fr dans un article mis en ligne le 2 décembre 2013. « Toute cette histoire, ce n’est qu’un sketch que j’ai écrit avec un ami, assure le jeune homme de 26 ans au site internet. Et je vous rassure, je ne risque pas de poursuite judiciaire pour avoir fait ça car l’appart que j’ai détruit, c’est le mien. »

Comme l’explique 20minutes.fr, le jeune a en effet décidé de refaire son appartement, situé à Pontault-Combault (Seine-et-Marne). Il en profite alors, « pour rire », pour tourner une séquence où il détruit les murs de son logement avant de la poster sur son compte Youtube en adressant un petit message aux « propriétaires véreux ». La suite, vous la connaissez.

Le succès remporté par sa vidéo ? Il l’explique en une phrase : « Peut-être parce ça parle aux gens, et qu’ils sont nombreux à s’être retrouvés dans cette situation ».

Dans l’interview qu’il a accordé à 20minutes.fr, Clément Crippa en profite pour égratigner les médias, dont beaucoup ont relayé sa vidéo sans prendre le temps de le contacter : « J’ai vu mon nom cité dans plein d’articles avec des histoires complètement débiles sur moi. Certains journaux ont même écrit que j’avais fait ça à la suite d’une séparation d’avec ma copine […] mais pas un seul journaliste ne m’a appelé pour me demander ce qu’il s’était vraiment passé ».