Deux des plus gros importants fournisseurs d’accès à internet américains ont été la cible de l’industrie du X. AT&T et Comcast sont attaqués par un producteur de film porno, Lightspeed media corporation. Au départ, il s’agissait d’un procès « normal » opposant la société de production à des amateurs de porno qui avaient téléchargé illégalement ses films. Lightspeed Media a d’abord demandé à la justice de l’Illinois de contraindre les FAI de fournir les adresses IP des 6 000 abonnés concernés. Levée de boucliers des FAI, la société de production n’obtient pas gain de cause, ni en première instance en avril dernier, ni en appel en juillet dernier.
Courroucée, Lightspeed Media corporation contre-attaque et, selon PCinpact, ajoute AT&T et Comcast à la liste des accusés. Que leur reproche-t-elle ? « Collusion d’intérêts, de complicité de fraude informatique et d’enrichissement sans cause. » En clair, il est reproché aux FAI de protéger leur lubriques clients pour tirer profit de leurs activités libidineuses. Lightspeed Media exige que la justice contraigne les deux FAI à donner les informations sur leurs clients voleurs de films X et demande des dommages et intérêts pour le préjuduce subi.
S’agit-il d’une manoeuvre de l’industrie du X afin de multipler, devant les tribunaux, leurs sources de revenus? Comme le prétend un internaute américain, contre qui une société de production de films X avait porté plainte pour téléchargement illégal avant qu’il ne porte plainte plainte lui-même contre cette même société société pour diffamation. Selon lui, l’industrie du X se fait procédurière dans l’unique but d’extorquer de l’argent sur le dos des pères, ou mères, menacés de voir leur nom associé à celui d’un pirate du X. La stratégie ? Exiger de la part des pirates un arrangement à l’amiable moyennant monnaie.