Non, la sexualité représentée par l’industrie pornographique n’a rien à voir avec celle de la chambre-à-coucher. Avec ses actrices insatiables, ses sexes démesurés et ses pratiques finalement pas si usitées que ça, le sexe sur écran n’a pas grand-chose à voir avec celui qui est pratiqué.

Oui, mais à quel point ? Dans une vidéo mise en ligne le 29 juillet par Kornhaber Brown une agence de production new-yorkaise, l’entreprise illustre ces différences… avec de la nourriture.

Explicite comme il faut, sans être graveleuse, la vidéo fait le tour du web depuis sa mise en ligne et affichait, le 31 juillet à 10h, quelques 1.65 million de vues ; un score à comparer avec les compteurs des trois autres vidéos de l’agence, compris entre 2.000 et 4.000 vues.

Que dit la vidéo ? Premièrement, que la taille des sexes des acteurs pornos – entre 6 et 9 pouces (15 et 22.5 cm) – n’est pas représentative de la taille moyenne d’un sexe en érection, que la vidéo affirme se situer entre 5 et 7 pouces (entre 12.5 et 17.5 cm). Le tout illustré avec un concombre violemment amputé au hachoir des centimètres excédentaires.

Ensuite, que la pilosité est la règle dans la vraie vie. Oignon, carotte et persil se retrouvent à illustrer les statistiques suivantes : 65 % des femmes et 85 % des hommes sont poilus, d’après la vidéo, alors que l’industrie porno érige le glabre en norme.

Autre chiffre battu en brèche : l’endurance des hardeurs. La vidéo rappelle que dans la réalité, 75 % des hommes éjaculent en moins de 3 minutes.

Enfin, dans une métaphore culinaire filée à l’extrême, impliquant une banane trempée dans du Nutella, la vidéo rappelle que 40 % des femmes ont testé la sodomie. Une pratique pourtant allègrement mise en scène dans les films pour adultes.