À Paris, gare au renard

À Paris, gare au renard

À Paris, gare au renard

À Paris, gare au renard

27 novembre 2012

Près de 20 ans après avoir quitté Paris, le carnivore au nez pointu a refait son apparition depuis plusieurs semaines. Ce qui l’attire ? Les petits rongeurs et les déchets humains.

Qui a dit que Paris était une ville invivable ? Certainement pas les renards, puisque le mammifère a fait son retour dans les rues de la capitale.

Selon le site Maxisciences, l’un d’eux aurait été aperçu aux Buttes Chaumont. D’autres du côté du Jardin du Luxembourg, dans le Sud-Ouest parisien et… place de la République. « Il y a effectivement des renards qui fréquentent Paris. En dehors des bois de Vincennes et de Boulogne, certains pénètrent carrément en ville », explique Patrick Haffner, du service du patrimoine naturel au Museum national d’histoire naturelle (MNHN).

Un renard dans la rue | Photo DR

Si leur nombre n’est « pas exceptionnel » à en croire Xavier Japiot, de l’Agence d’écologie urbaine de la Ville de Paris et interrogé par l’AFP, ils seraient entre 12 et 15 à se promener dans la capitale et ses alentours. Loin, très loin des dizaines de milliers de renards qui se baladent dans les parcs de Londres… mais la nouvelle ne passe pas inaperçue. Principalement parce que leur présence démontre qu’à Paris, la biodiversité se renforce.

Alors que le renard fut longtemps relégué en périphérie en raison de l’urbanisation, il semblerait que ce soit la nourriture et… la tranquillité qui aient favorisé leur retour dans la capitale. La présence de rongeurs, ce qu’ils trouvent dans les poubelles et la possibilité de ne plus être pourchassés (comme c’est le cas à la campagne) ont apparemment attiré tout un petit groupe de canidés voyageurs.

Si l’on ignore encore ce que les autorités réservent à ces renards, la question devrait être suivie de près. Si, comme le rappelle le site ZeGreenweb, les campagnes de vaccination ont eu raison de la rage, les canidés véhiculent l’échinococcose alvéolaire, un ver parasitaire néfaste pour l’Homme. Ceci dit, s’il peut venir à bout de la surpopulation de souris, ça vaut le coup d’y réfléchir…