Paranormal Activity 4, l’effroi ludique

Paranormal Activity 4, l’effroi ludique

Paranormal Activity 4, l’effroi ludique

Paranormal Activity 4, l’effroi ludique

Au cinéma le

Le nouveau volet de la lucrative saga profite d'Halloween pour faire trembler les écrans... Embarquez dans le train fantôme !

« Paranormal Activity 2 » nous avait laissé sans nouvelles du petit Hunter et de sa tante Katie. Ce quatrième épisode est l’occasion de reprendre de leurs nouvelles, via les mésaventures que subit une famille d’un bled du Nevada, dès lors qu’elle accepte d’héberger le fils des voisins. Les fans des précédents « Paranormal Activity » seront ravis, les ingrédients qui ont fait le succès de cette saga gentiment horrifique sont toujours de la partie : les malheurs surnatruels qui arrivent à la gentille famille sont filmés par des caméras de surveillance ou des webcams. 

Katryn Newton dans Paranormal Activity | Photo Paramount Pictures

Plans (souvent) fixes, scènes nocturnes captées en mode infrarouges, meubles se déplaçant tout seuls, silhouettes surgissant de nulle-part, et autres événements surnaturels sont au rendez-vous.

L’effroi ludique

« Paranormal activity », c’est de l’effroi ludique, comme un tour en train fantôme. Les films de la franchise jouent avec les nerfs du spectateur, quitte à le frustrer. Il peut ainsi attendre de longues secondes, qui lui sembleront des minutes interminables, à observer tous les recoins d’une pièce -généralement pleine de zones d’ombre – s’étalant sur l’écran, pour n’être récompensé que par un claquement de porte… Il reste pourtant maintenu sous tension, l’intensité et le caractère spectaculaire des manifestations paranormales allant crescendo.

Paranormal activity 4, la même recette | Photo Paramount Pictures

Les familiers de la saga ne seront pas vraiment surpris par la mise en bouche, qui décalque celle des films antérieurs, mais ils profiteront sûrement des petits traits d’humour injectés cà et là (les précédents gardaient davantage leur sérieux), avant de se laisser embarquer par le potentiel de flippe de nombreuses scènes de la seconde moitié. L’une d’entre elles, se déroulant dans un garage, est particulièrement stressante. Le final, paroxystique, récompensera les plus blasés. Ceci-dit, ceux qui ne jurent que par les jets d’hémoglobine et ont allègrement craché sur les trois premiers volets de la saga peuvent économiser un déplacement en salle. Ceux qui ne gouttent que modérément au cinéma d’horreur y trouveront leur compte.

> Paranormal Activity 4, de Henry Joost et Ariel Schulman, Etats-Unis, 2012.

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