Ce n’est pas parce qu’on a été condamné à perpétuité qu’on ne peut pas avoir un régime de faveur en prison. Il semblerait bien que Marc Dutroux, qui a plongé en juin 2004 pour enlèvement, séquestration, viol de six enfants et adolescentes belges et le meurtre de quatre d’entre elles, soit un tantinet exigeant derrière les barreaux. Et pire, que la direction de l’établissement pénitentiaire d’Ittre (Belgique), où il est détenu, soit aux petits soins avec Monsieur, suivant ses impératifs gastronomiques. C’est ce que révèle, ce mardi, La Dernière Heure.
Selon le quotidien belge, les petits caprices accordés à Marc Dutroux commenceraient sérieusement à agacer les autres prisonniers, mais aussi le personnel de cuisine – obligé de suivre les instructions de la direction – qui lui mijote ses petits plats. Rien que pour lui. Précision utile : le célèbre détenu n’a aucune prescription médicale expliquant un quelconque privilège culinaire (même si ses avocats parlent de problèmes de santé).
Dans son assiette ? Surtout pas de poisson pané, de viande hachée ni de saucisses. Pas plus que des spaghettis bolognaise et certains yaourts. Le jambon et la volaille, en revanche, ont ses faveurs. Tout comme le fromage. Mais tranché, sinon, le pédophile n’en avalera pas une miette et pourrait en toucher deux mots au directeur…