Même si l’exaltation n’est pas aussi forte en France qu’aux Etats-Unis, difficile de passer à côté de la finale du Super Bowl, la finale du championnat NFL de foot américain. Une finale à suspense (21-17) remportée dimanche par les Giants de New York face aux Patriots de la Nouvelle-Angleterre. Pourtant, il vous a peut-être échappé qu’une autre finale de foot US se disputait quelques heures plus tôt à Las Vegas : celle du Lingerie Bowl, opposant les Los Angeles Temptation et les Philadelphia Passion (victoire des Californiennes 28-6). Sur le terrain, des femmes équipées de casques, coudières, épaulettes et genouillères (jusqu’ici rien de bien différent de leurs homologues masculins)… en soutien-gorge, culotte ou mini-shorty, jarretelle.

Lancée en 2004, le show en petite tenue était au départ présenté à la mi-temps de la finale du Super Bowl. Mais depuis 2009, c’est un véritable – et court – championnat en sous-vêtements qui regroupe douze équipes (Baltimore, Orlando, Chicago… et Toronto, au Canada), avec une vraie franchise (la Lingerie Football League, LFL). Le Lingerie Bowl étant la grande finale de ce championnat plutôt insolite. Sur le terrain, quatorze joueuses (sept contre sept) qui ne font pas dans la dentelle ; le divertissement des débuts a laissé place à un vrai défi physique et sportif. Certes les jeunes femmes sont choisies sur des critères physiques (plastiques) mais sont aussi de pures athlètes, la plupart issues du monde sportif (lutte, basket, athlétisme) et entraînées aux chocs et aux plaquages.

Les stades sont évidemment garnis en majorité par des hommes et la LFL ne cache pas qu’elle souhaite toucher l’Américain moyen. Allier glamour – le très sexy parfois – et compétition : la recette du succès puisque désormais MTV2 retransmettra chaque semaine, en direct, les prochaines rencontres de la Lingerie Football League. Et une ligue canadienne devrait même voir le jour dans les prochains mois.