Elyx termine l'année sur un petit nuage et son papa aussi. Lorsque nous l'avions rencontré voici quelques mois, Elyx préparait sa première Elyx Party à Paris. Depuis le petit bonhomme n'a pas arrêté. Ambassadeur pour les Nations Unies, pour la ville de Paris, le personnage dessiné au feutre noir fédère. Son créateur, l'artiste graphiste Yacine Ait Kaci, alias YAK, consacre désormais tout son temps à cette silouhette minimaliste, qui se contente d'un papier et d'un crayon pour exister. Et des réseaux sociaux. Star 2.0, Elyx est un héros "transmedia". Photo, papier, écran, Elyx balade sa joie de vivre en traversant les supports. Son credo ? Interagir joyeusement avec son environnement. Actuellement en lice pour l'Opline Prize et invité du Shibuya Art Fair au Japon, YAK revient pour Citazine sur une année florissante.
– Le 10 octobre, Elyx était aux commandes du compte Twitter de l'office du tourisme de Paris. En quoi consistait cette nouvelle mission ?
Vendredi 10 octobre, l’Office du Tourisme de Paris m’a en effet confié les clés de ses comptes pour sa journée #parisjetaime. L’idée était de créer un parcours d’Elyx live-twitté dans Paris. A travers près d’une trentaine de photos postées, c’était une visite joyeuse et pleine de rencontres, notamment le Musée du Louvre, qui m’avait invité précédemment à un évènement auquel je n’avais pu me rendre et qui m’a très gentiment ouvert ses portes pour une visite express. Elyx a également fait un petit clin d’œil à l’expo Marcel Duchamp au Centre Pompidou, qui a été beaucoup relayé sur les réseaux sociaux, notamment le compte Twitter du Centre Pompidou et la page Facebook d’Inkulte ou la photo a « récolté » plus de 10 000 likes et 2000 partages. Elyx a également profité d’un passage à l’IMA pour faire un clin d’œil à Lima au Pérou où se tiendra la prochaine COP20 en décembre, avant celle de Paris l’année prochaine. Le compte officiel de la Cop20 a renvoyé le clin d’œil et s’est abonné à l’office du Tourisme. Toute la journée a été ainsi jalonnée de rencontres, de découvertes, de clins d’œil entre le réel, la fiction, Paris et le monde. Nous vivons un moment particulièrement excitant dans ce nouvel espace qui nous est offert, celui qu’Elyx investit quotidiennement.
– Elyx a également été nommé ambassadeur de l'ONU, là encore, pouvez-vous nous présenter en quelques mots ce nouveau poste ?
L’existence d’Elyx sur les réseaux sociaux a fini par toucher l’agence européenne des Nations Unies à Bruxelles (Unric). Après une visioconférence et une rencontre à Bruxelles, nous avons décidé d’un partenariat pour la communication digitale des journées internationale sur les réseaux sociaux. Le caractère universel et le fait qu’Elyx n’ait pas besoin de mots pour s’exprimer ont été déterminants et les posts se sont enchainés à partir du 1er septembre, puis très vite repris directement par les comptes officiels de l’ONU à New-York avec de très bonnes statistiques. Petit à petit, voilà donc Elyx qui porte joyeusement sur les réseaux les couleurs et valeurs des Nations Unies, ce qui va totalement dans sa logique d’inclusion et d’ouverture. C’est un rêve qui se réalise. D’ailleurs j’avais en projet un dossier pour certaines agences des Nations Unies, là c’est toutes les agences qui sont concernées et les images reprises dans le monde entier, c’est absolument incroyable. Cela démontre encore la puissance phénoménale des nouveaux territoires numériques, qui sont le média de prédilection de mon projet Elyx. Nous avons avec l’ONU de nombreux projets en préparation, dont un qui me tient particulièrement à cœur et sera dévoilé en décembre… Elyx se tient bien évidemment prêt pour la COP21 à Paris l’année prochaine.
– Quel regard portez-vous sur l'année complètement folle d'Elyx ? Comment expliquez-vous ce succès ?
Vous ne pouvez pas imaginer mon plaisir à voir tout ce que j’avais en tête se concrétiser aussi rapidement, ou plutôt si, vous pouvez, il suffit de regarder les images. Elyx a connu une croissance exponentielle avec un été complètement fou et une rentrée tout aussi incroyable.
J’ai voulu instaurer le sourire d’Elyx comme un média et une façon d’aborder le monde, son plaisir à simplement être est contagieux, ce qui explique probablement l’attachement du public à un moment où les nuages de pessimisme finissent par être irrespirables. L’esprit d’Elyx se situe à l’opposé de la peur et de la dépression et c’est en regardant le monde différemment qu’on finit par le changer. Nous vivons un moment particulièrement intéressant, car devant des enjeux totalement vertigineux, nous avons également des opportunités et des potentiels positifs quasi-révolutionnaires.
Lorsque j’ai décidé, en décembre dernier, de me consacrer totalement à ce projet, je n’imaginais pas à quel point c’était le bon moment et qu’il allait provoquer autant de rencontres et générer autant d’énergie.
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