« The Call », panique au bout du fil

« The Call », panique au bout du fil

« The Call », panique au bout du fil

« The Call », panique au bout du fil

Au cinéma le

Halle Berry et Abigail Breslin mettent leur talent au service d'une intrigue téléphonée, The Call. Non mais allô !

Casey (Abigail Breslin, révélée par Little Miss Sunshine) est kidnappée par un homme qui l'enferme dans le coffre de sa voiture pour la conduire vers une destination inconnue. Elle arrive à composer le 911, le centre d'appel d'urgences. Jordan (Halle Berry), l'opératrice va tout faire pour que l'on puisse identifier son ravisseur et la retrouver saine et sauve. Mais le temps est compté…

Un enlèvement. Une course contre la montre. Le pitch n'a rien de surprenant. On a l'impression d'avoir vu cela déjà cent fois au cinéma ou dans des séries policières. Et c'est le cas. Mais cette série B, de Brad Anderson, menée à un rythme haletant, relancée par des rebondissements qui empêchent l'ennui de s'installer, réussit à créer une vraie tension. A condition que l'on passe outre les invraisemblances et une psychologie des personnages aussi sommaire que cliché (l'adolescente enlevée est forcément une fille bien élevée qui ne dit pas de gros mots et rougit quand sa pote lui dit de prononcer "bitch" ; l'opératrice, elle, très impliquée dans son boulot et altruiste, a forcément un traumatisme à surmonter).

© Universum Film GmbH

On peut déplorer que le dernier acte joue la carte du "vigilante movie" – sous-genre improprement appelé "film d'autodéfense" en France et dont le personnage principal ou un de ses proches cherche à se faire justice par lui-même – sur le tard, laissant l'histoire s'achever là où elle ne fait que recommencer. Mais The Call est le film idéal pour une sortie du samedi soir. On ne lui en demande pas plus.

> The Call, de Brad Anderson, Emergency Films, 2013.

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