Les 7 bonnes raisons de ne pas souhaiter la bonne année à vos collègues

Les 7 bonnes raisons de ne pas souhaiter la bonne année à vos collègues

Les 7 bonnes raisons de ne pas souhaiter la bonne année à vos collègues

Les 7 bonnes raisons de ne pas souhaiter la bonne année à vos collègues

9 janvier 2014

C'est ce qui semble être le passage obligé de ce début d'année : souhaiter la bonne année à ses collègues. Soyez honnêtes : combien d'entre-vous le font à reculons ? Pour vous faire déculpabiliser, on vous donne 7 bonnes raisons de ne pas le faire.

Les 7 bonnes raisons de ne pas souhaiter la bonne année à vos collègues | cc Foundation7

Entre le 1er et le 15 janvier, souvent jusqu’au 31, c’est le passage obligatoire de tous les salariés, managers autres patrons des hauts étages : se souhaiter la bonne année. “Meilleurs vœux” entend-on raisonner dans les couleurs, “et bonne année !” rugit-on dans l’open-space.

Attendez : ce n’est pas parce qu’on se croise plus ou moins régulièrement, qu’on se supporte parfois plus que ce qu’on s’apprécie, qu’on a envie de se souhaiter monts et merveilles pour la nouvelle année.

Histoire de commencer l’année détendu de l’open-space, on a vous préparé 7 bonnes raisons de ne pas souhaiter la bonne année à vos collègues.

1. L’hypocrisie, ça suffit !

Sérieusement, vous avez vraiment envie que votre patron du 10e étage, que vous ne croisez jamais, mais jamais, et qui refuse systématiquement votre demande d’augmentation depuis trois ans passe une bonne année ? Vous avez envie de souhaiter une bonne réussite professionnelle à votre manager incapable de prendre, et encore moins d’assumer, la moindre décision, et qui a tendance à rejetter la faute sur vous et vous seulement ? Allons, allons, soyez honnête avec vous-même.

2. Stop aux phrases toutes faites

C’est la réciproque du point 1. Souhaiter la bonne année à des gens à qui vous ne voulez pas franchement le faire vous force à réciter des phrases toutes faites, apprises par coeur au fil du temps et dénuées du moindre sens. Voilà, je vous pose la coquille vide ici, débrouillez vous avec.

3. Démarquez-vous dans vos e-mails

En ne commençant pas TOUS vos mails de début d’année par un “bonne année” et sa version longue “Je vous souhaite [insérer ici une formule de politesse d’usage et légèrement hypocrite] une excellente année 2014 [insérer ici les vœux plus ou moins, surtout moins, honnêtes] vous vous démarquerez de vos autres collègues. Peut-être même augmenterez-vous vos chances de les toucher directement, certains d’entre-eux, comme Guy Birenbaum, installant des filtres anti-vœux de bonne année dans leur boite mail.

4. Ce moment gênant…

Les moments gênants en entreprise sont suffisamment nombreux tout au long de l’année pour ne pas en rajouter. Comme ce petit moment de flottement entre collègues qui ne savent plus s’ils se sont souhaités, ou non, la bonne année (généralement, ça dure jusqu’au 15 janvier parfois jusqu’au 31). Il est révélateur de la proximité que vous avez avec le-dit collègue : “Bonne année Robert !” “Ah, mais, on ne s’est pas déjà souhaité la bonne année ?” “Non, je m’en souviendrais… maintenant que tu le dis…” “Allez, on se le redit, ça peut pas faire de mal”.

5. Vous en avez marre de jouer au faux-cul

Pour une fois, vous n’avez pas envie d’aller jouer au faux-cul en allant présenter sur un plateau doré des vœux de bonne année à vos chefs, managers, collègues et subordonnés. Ils apprécieront sûrement autant que vous.

6. La bise, c’est pas hygiénique

Non, la bise de bonne année corporate du patron n’est pas “fortement appréciée” (peut-être plus par lui ou elle selon les dons fait par mère nature à chacun des salariés).  En ces périodes de gastroentérite aiguë post-fêtes, la bise participe, vous en êtes persuadé, à la propagation des virus et bactéries en tous genres. Raison de plus pour l’esquiver, c’est pour le bien de tout le monde (et d’abord le votre).

7. Et la réciprocité, merde !

Et si malgré toutes ces bonnes raisons un “bonne année” vous échappe, vous brûlant langue et lèvres au passage, rien, mais alors rien, ne vous garantit qu’il vous soit retourné. L’échec à son zénith résumé en trois mots : “Bonne année” “merci”. Et c’est tout.

Bien sûr, si vous vous refusez à cette coutume, très ancrée dans l’inconscient collectif, vous risquez de passer pour, au mieux un impoli, au pire un inadapté social. Ceci étant dit, notre prochain article pourrait vous aider : “Trucs et astuces pour éviter ses collègues à qui l’on a pas souhaité la bonne année en janvier”.