Les sex-toys sont pornographiques

Les sex-toys sont pornographiques

Les sex-toys sont pornographiques

Les sex-toys sont pornographiques

29 février 2012

Dans le procès des sex-toys, le tribunal a décidé que les godemichés étaient des objets pornographiques.

On les croyait inoffensifs les canards vibrants, les chenilles roses et autres sex-toys. Nous avions tort. Dans ce qui est devenu « le procès des sex-toys », le tribunal de Paris a rendu son jugement ce matin : le love-store 1969, curiosités désirables, vend des objets pornographiques trop près d’une école élémentaire et du collège Saint-Merri. D’après la loi, il est interdit de vendre des objets pornographiques à moins de 200 mètres d’une école.

1969, curiosités désirables à proximité de Beaubourg | Photo Dorothée Duchemin

La question posée par le procès était donc la suivante : « Les sex-toys sont-ils des objets pornographiques ? » Et du même coup, les love-stores, ces boutiques du plaisir très propres sur elles qui font tout pour ne pas ressembler à leurs obscènes cousins les sex-shops, ne seraient-ils ni plus ni moins des sex-shops ? Pour la juge Florence Schmidt-Pariset, même s’il avance masqué, le sex-toy est bel et bien un objet pornographique, qu’il faut cacher des enfants.

Canard vibratn | Photo DR

Elle a décidé de suivre les deux plaignants, deux associations catholiques, la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) et l’association CLER Amour et Famille. Elles réclamaient 10 000 euros de dommages et intérêts, Nicolas Busnel, gérant du love-store, ne devra verser qu’un euro symbolique. S’il fait appel de la décision du tribunal, il ferme malgré tout son love-shop parisien.

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