Avec les fêtes de fin d’année, on vous a peut-être dit qu’il fallait être plus gentil, que vous devriez faire preuve de davantage de bonne volonté, histoire de profiter de la magie de Noël… Oubliez tout ça, et pas seulement parce que le 25 décembre est passé. Selon une étude réalisée par l’université d’Iena et publiée dans le Journal Health Psychologies, le simple fait d’intérioriser vos émotions peut porter atteinte à votre espérance de vie.
Ces travaux, conduits par Marcus Mund et Kristin Mitte sur près de 6000 patients, braquent les projecteurs de la science sur une catégorie de sujets : les répresseurs. Il s’agit des personnes qui « essaient de dissimuler les signes de peur » et qui ont un « comportement défensif. Elles évitent les risques et cherchent tout le temps à avoir un fort contrôle sur eux-mêmes et leur environnement ».
Si vous êtes dans ce cas, les études des deux chercheurs allemands ne peuvent que vous convaincre de prendre de bonnes résolutions en 2013. Au premier rang desquelles… ne pas avoir peur de dire ce que vous avez sur le cœur. Etouffer ses émotions a effectivement un impact assez lourd sur l’état de santé. Cela entraînerait une hausse du rythme cardiaque, provoquant, sur le long terme, de l’hypertension et le développement de pathologies cardiaques, cancers et autres dommages aux reins.
A contrario, Marcus Mund explique qu’exprimer ses humeurs -même négatives- abaisserait le risque d’exposition à ces maladies et, du même coup, augmenterait l’espérance de vie. De près de deux ans, si l’on en croît l’article du Daily Mail dans lequel les chercheurs d’Iena évoquent leurs travaux.
Conclusion : si en 2013, vous envisagez de comporter comme un gros con, c’est possible… c’est (presque) un conseil médical.