Le quiz en hommage à Silvio

Le quiz en hommage à Silvio

Le quiz en hommage à Silvio

Le quiz en hommage à Silvio

12 novembre 2011

Silvio Berlusconi a annoncé son départ de la tête du gouvernement italien. La crise aura eu raison du sulfureux Cavaliere. Bon débarras, nous direz-vous. Tout de même, on ne pouvait pas le laisser partir sans lui consacrer un quiz. Homme d'affaires sans foi ni loi, sans moral ni pudeur, qui adore les livres et les femmes, voici ton quiz !

 

Question 1 :

En 1986, je rachète le club de foot préféré de mon enfance qui se trouve au bord du dépôt de bilan. J’investis plus de 100 milliards de lires et fait venir un trio hollandais redoutable. Deux ans plus tard, mon équipe remporte le championnat, un an après la coupe d’Europe. Mon club s’impose vite comme le meilleur club d’Europe du début des années 90. Quel est-il ?

Question 2 :

En 1980, je lance Canale 5, première chaîne télé privée italienne à l’échelle nationale. Elle va vite devenir la chaîne la plus regardée en Italie. Ce qui me permet de racheter les autres chaînes publiques et de lancer mon concept un peu partout en Europe. Et c’est pour l’une d’entre elles que je suis attaqué pour fraude fiscale. Laquelle ?

Question 3 :

Raah, punaise je sentais que le vent allait tourner et que ces salopards de rouges allaient prendre ma place au pouvoir. M’enfin ! On va quand même pas voir débarquer les soviétiques dans le Latium ! Pour convaincre mon électorat, je sors ça à un meeting : « On m’accuse d’avoir dit que les communistes mangeaient les enfants, mais lisez le Livre noir du communisme et vous découvrirez que, dans la Chine de Mao, ils ne mangeaient pas les enfants mais les faisaient bouillir pour servir d’engrais dans les champs. Non mais sérieux, lisez le bouquin parce que j’ai pas le temps moi ». Quel est le contexte de cette belle tirade ?

Question 4 :

Pfff, encore un journaliste rosbeef qui m’attaque sur Mussolini. Oh hé hein, le régime de l’ami Benito était « une dictature beaucoup plus bénigne » que celle de Saddam, alors faut arrêter à un moment. Benito n’a jamais « tué personne » et « il se contentait d’envoyer ses opposants en vacances au loin », genre l’Allemagne ou la Pologne quoi. Je dis ça dans quel magazine ?

Question 5 :

Bon moi, j’aime l’argent, le football mais j’ai aussi un cœur. Vous voyez, mon problème c’est que j’ai un très gros cœur. J’aime les femmes, toutes les femmes (sauf quand elles s’appellent Angela). Alors c’est tout naturel que je participe à l’anniversaire d’une showgirl de 17 ans. Je vois pas vraiment le mal. D’ailleurs ce matin, j’en parlais à ma femme et je me disais que ça pourrait être une rudement bonne idée que de présenter des bimbos aux élections européennes, non ? Ma femme l’a mal pris. C’est idiot, je ne me souviens même plus du nom de cette jeune fille. C’est ?

Question 6 :

Ce jour-là, je me suis pris une petite statue en pleine poire. J’ai été frappé par un type complètement taré alors que je prononçais un discours derrière une cathédrale. C’était en 2009. J’étais sonné, j’vous dis pas. Deux de mes jolies dents étaient cassées, de même que mon petit nez était fêlé. J’étais pas jojo. Savez-vous où je me trouvais quand cette odieuse attaque est survenue ?

Question 7 :

Sans doute l’un de mes plus délicieux dérapages. C’était en 2008, lors d’une conférence de presse donnée à Moscou. Je me suis grassement lâché au sujet du président américain fraîchement élu, Barack Obama. J’ai dit qu’il était bronzé. Ça, vous vous en souvenez. Mais quels sont les deux autres adjectifs que j’ai utilisés au sujet de la créature américaine ?

Question 8 :

Ces soirées-là, j’en raffole ! Il s’agit de parties fines avec plein de messieurs un peu vieux comme moi, du champagne et souvent de la cocaïne. Tout autour de nous, de très jeunes filles dénudées et des soirées entières placées sous le signe du coït collectif. À la base, il s’agit d’une pratique africaine que je tiens de mon ancien ami Kadhafi. Un rituel de domination anale masculine. De quoi s’agit-il ?

Question 9 :

Laissez-moi vous parler de mon meilleur ami, un homme peu souriant mais au grand cœur. Ce que je veux dire, c’est que nous sommes de bons camarades. Lui est un judoka chevronné, capable de tuer un tigre à mains nues ou presque. Homme de l’Est, il est également un homme de pouvoir. Affamé de pouvoir même. Qui est-ce ?

Question 10 :

 

Question politique, puisque, ne vous en déplaise, c’est bien ce que je suis : un homme politique. Autoproclamé anticommuniste depuis l’âge de 11 ans, j’ai d’abord soutenu l’extrême droite en 1993 avant de lancer mon parti, de centre droit, juste après la dissolution du Parlement par le président du Conseil en 1994. En un an donc, je passe de l’extrême droite au centre droit. C’était à ce moment qu’il fallait se méfier. Quel est le nom de mon parti ?