Le quiz des dopés

Le quiz des dopés

Le quiz des dopés

Le quiz des dopés

8 juillet 2011

Allez savoir pourquoi, nous avons décidé cette semaine de vous proposer le quiz des dopés. Nous ne savons pas quelle mouche nous a piqués. Nous sommes incapables de l'expliquer...

 

Question 1 :

En ce moment, j’avoue c’est assez cool pour moi. J’entraîne le meilleur club de foot du monde, le club que tous les gens bien aiment. Puisque je gagne des trophées, personne ne vient m’embêter avec mes casseroles. Pourtant, quand j’étais joueur, j’ai été condamné à 7 mois de prison pour dopage. Relaxé pour raisons médicales, je me suis quand même exilé au Qatar puis suis revenu dans mon club formateur en tant qu’entraîneur. Pour l’instant, je gagne tout, personne ne dit rien. Pourvu que ça dure. Je suis ?

Question 2 :

Né dans les années 50 en Bretagne, je commence par des courses de chevaux en amateur et deviens entraîneur dans les années 70. Je suis un peu le Roland Courbis du cheval, une grande gueule quoi. Après une première suspension de licence, je m’exile au Maroc puis reviens dans les années 2000 et mon écurie remporte plusieurs courses. On retrouve des produits interdits dans ma pharmacie et suis soupçonné de dopage en 2005. Hop on retire encore ma licence qu’on me redonne en 2009 mais attention, c’est la dernière fois hein. Je suis ?

Question 3 :

Je suis le cerveau de l’affaire Puerto. Puerto ? Le nom de code de la vaste opération de dopage massif que j’ai moi-même mise au point. Gynécologue de formation, je me suis éloigné des cuisses des femmes pour les cuisses des sportifs. Je les ai dopés par transfusion sanguine. Et grâce à la « poussière de la mère Célestine », je suis capable de faire disparaître toutes traces d’EPO dans le sang. Et parce que « y’a pas que le vélo dans la vie », j’ai aussi dopé des footballeurs et des tennismen, dans mon cabinet. Dont deux idoles des jeunes… Mais ce ne sont que des rumeurs… Je suis ?

Question 4 :

Je courais un peu trop vite pour ne pas attirer l’attention. Champion du monde, champion olympique, j’ai couru le 100 mètres en 9 secondes 79. Ce record a été invalidé quand on a découvert que j’étais accro au Stanozolol, un stéroïde anabolisant. Cette histoire a ruiné ma carrière. J’ai essayé de revenir aux JO de Barcelone mais je n’étais plus le lièvre d’antan. Alors, je me suis dopé, pour courir plus vite. Alors je me suis fait choper. Alors, ma carrière était vraiment foutue. Je suis ?

Question 5 :

Née en 1966 à Iéna, à l’âge de 16 ans, je pulvérise le record du 200 mètres dos et deviens championne d’Europe. Je ne peux me présenter aux Jeux Olympiques de Los Angeles pour des raisons diplomatiques et ne peux ainsi briller au zénith de ma carrière. J’obtiens néanmoins une médaille de bronze aux JO de Séoul. Comme toutes mes compatriotes, je suis soupçonnée de dopage tant celui-ci est une institution dans mon pays. Tellement connu dans mon sport qu’en naît une expression usuelle, illustration humoristique d’une marmule de sexe féminin. Je suis ?

Question 6 :

Je suis une affaire qui a remué le sport américain au début des années 2000. Je tiens mon nom d’un laboratoire pharmaceutique. Son patron, Victor Conte, serait le cerveau d’un vaste trafic de stéroïdes, hormones de croissance et autres joyeusetés qui aident à sauter plus haut, courir plus vite, perdre ses titres, mourir plus jeune. Baseball, athlétisme, boxe, football. Le scandale a éclaboussé de nombreux sports et sportifs, dont Marion Jones. Je suis ?

Question 7 :

Né en 1968 à Prague, gaucher talentueux, je me fais connaître en arrivant en finale de Roland Garros en 1992. Bandeau dans des cheveux coupés à la brosse, j’impressionne plus par mon revers que par mon look. Je gagne mon premier tournoi du Grand Chelem en 1998 en remportant l’Open d’Australie face au sympathique Marcelo Rios. La même année, je me fais choper pour dopage à la Nandrolone. C’est un peu gâché. Je suis ?

Question 8 :

Gary Lineker a dit : « Le tennis de table est un jeu simple. Deux hommes s’échangent une balle en celluloïd sur une table de 274 cm de longueur, et à la fin, c’est un Chinois qui gagne ». Malgré le fait que je ne sois pas né dans l’Empire du Milieu, je commence néanmoins une carrière internationale prometteuse parce que moi ce qui m’intéresse, ce n’est pas la gagne mais l’esthétisme de ce sport. Forcément je prends le melon, j’écume les boîtes de nuits, participe à des tournantes avec les copains et puisque je ne suis pas à un cliché près, je me mets à la cocaïne. En 2008, je me fais choper et suis suspendu 20 mois. Je suis ?

Question 9 :

Coureur cycliste britannique, je me suis effondré sur les pentes du mont Ventoux en 1967, durant une étape du Tour de France. J’allais avoir 30 ans. Parti de Marseille, je ne suis jamais arrivé à Carpentras. C’était le 13 juillet, j’avais chaud, j’avais soif, j’étais épuisé. Surtout, j’étais plein de Tonédron, des amphétamines. Et en plein cagnard, je vous raconte pas les dégâts. Je suis mort dans l’hélicoptère qui m’emmenait à Avignon. Je suis ?

Question 10 :

Je suis l’un des visages de la grande affaire de dopage du Tour de France qui eut lieu en 1998. Mon soigneur, arrêté aux douanes, et moi-même avons reconnu avoir dopé nos coureurs, « à l’insu de leur plein gré », pour certains. On les a tous balancé : le grimpeur, Brochard, Zülle. Pour le Tour, on avait prévu la dose et on comptait bien gagner : 500 doses de produits dopants et stupéfiants dont 235 ampoules d’érythropoïétine (EPO), 120 capsules d’amphétamines, 82 solutions d’hormones de croissance et 60 flacons de testostérone. Je suis condamné à un an de prison avec sursis et à verser 50 000 euros d’amende. Finalement, nous n’avons pas gagné le Tour de France cette année-là. Je suis ?