Le quiz de la France aux Amériques

Le quiz de la France aux Amériques

Le quiz de la France aux Amériques

Le quiz de la France aux Amériques

Cette semaine, nous fêtions les 50 ans de Sophie la girafe. Sophie, souriante et avenante, a su conquérir les cœurs français avant de se lancer dans une carrière internationale. Sophie super star a été élue produit de l'année aux Etats-Unis en 2009, rien que ça ! Celle qui fait pouêt-pouêt quand on la serre est le jouet préféré des enfants du show-biz et bat des records de ventes outre-Atlantique. Sophie, c'est le symbole de la France en Amérique. Mais elle n'est pas la seule. La rédaction a sélectionné, en toute subjectivité, le meilleur ou le pire de la France aux Etats-Unis. Testez vos connaissances !

 

Question 1 :

Je suis belle, je suis grande, je suis dure et je porte une sorte de toge. J’ai été inaugurée par un type, grand oublié de l’histoire, Grover Cleveland, tout de même Président des Etats-Unis ! Je suis un cadeau. M’as-tu vue et tape-à-l’oeil à souhait, je suis l’une des incarnations de l’hypocrisie diplomatique. Le sculpteur Bartholdi, l’architecte Viollet-le-Duc et l’ingénieur Gustave Eiffel ont été chargés de me façonner, prenez-vous en a eux si je vous pose problème. Bartholdi m’avait déjà proposée au Khédive d’Egypte, celui-ci m’a boudée. Mais on a su me recycler ! Offerte par la France à la ville de New York, je suis le symbole de l’amitié franco-américaine. Autant vous dire que le général de Gaulle aurait aimé me voir sombrer dans le fond de l’océan Atlantique. Je suis ?

Question 2 :

Une tigresse parmi les tigresses. Une femme dominatrice, forte en gueule et diablement lookée. J’ai eu une enfance un peu pourrie. Mon père a assassiné ma mère devant nous tous, leurs enfants. C’était mal parti. Ensuite, j’ai été la boniche de ma famille d’accueil. Ça continuait encore très mal. Je voulais chanter, à la place j’ai participé à Loft Story 2. Virée comme une malpropre, j’ai filé aux Etats-Unis décidée à me battre comme une lionne sauvage pour être chanteuse. Alors j’ai couché avec Coolio et puis j’ai fait un album. J’avais beau secouer mes cheveux et ma croupe, je n’étais pas convaincante. Alors j’ai couché avec un fils de, très très célèbre. Et je l’ai même épousé ! J’ai encore participé à une télé réalité, en 2011, mais jugée trop vulgaire, elle a été retirée de la grille des programmes. Une belle occas’ tout de même pour la promo de mon nouvel album, un best of. Car si je n’ai rien sorti depuis un moment, j’ai chanté dans mon coin et j’ai pris le meilleur pour le disque. Un best of, je vous le disais. Après la promo, promis, je reste aux Etats-Unis ! Je suis ?

Question 3 :

Je suis un film pour certains, un cauchemar pour d’autres. Souvent aperçus avec Nicolas Sarkozy, les deux acteurs principaux sont français. Ensemble, ils m’épuisent. Mon réalisateur m’a voulu pour conquérir le peuple américain, après avoir conquis le public français à deux reprises. Deux fois de trop si vous voulez mon avis. L’un des interprètes s’est depuis fait une place au soleil et cartonne en Amérique. Bon débarras, si vous voulez, encore, mon avis. Puisque j’existe pour plaire aux Ricains, mon humour dévastateur est encore plus douteux que celui, déjà très moyen, de mes deux grands frères. C’est l’histoire de deux types de la Guerre de 100 ans, un noble et un roturier, qui voyagent dans le temps et l’espace. Ils débarquent en Amérique en 2001. Et pour ça, vraiment, je m’excuse. Je suis ?

Question 4 :

Je suis un appareil hautement technologique, du moins quand j’ai été inventé. J’ai été créé par un Américain, mais ce que l’histoire ne dit pas, c’est que l’Américain en question a tout pompé sur un inventeur français. Je suis un fantoche, un imposteur ! Édouard-Léon Scott de Martinville a inventé le phonautographe, 18 ans avant ma venue au monde en l’an de grâce 1877. Tout de même, ne crions pas au vol tout de suite. Le phonautographe ne restituait pas le son, alors que moi, oui. J’enregistrais et je restituais ! Edison a simplement omis de citer le brave Scott de Martinville et son phonautographe. Je suis ?

Question 5 :

Je suis une femme française. Cheveux gris, carré Hermès, j’ai vécu et travaillé aux Etats-Unis dans le privé pendant plus de dix ans. Rappelée en France pour servir la patrie, j’ai rejoint mon pays natal. J’inspire confiance, mais il faut dire que j’ai de quoi me la péter gravement. J’ai été élue 17ème femme la plus puissante du monde par le magazine Forbes. Entre nous, devant moi, que des branleuses. Il paraît que j’assure la stabilité. Stabilité ou immobilisme, je n’ai pas encore statué. Récemment, j’ai failli me prendre les pieds dans le Tapie. Mais depuis que Dominique Strauss-Kahn n’est plus au FMI, pour des raisons que je tairai ici, je reprends du poil de la bête en briguant ce poste. Et les seize branleuses qui me devançaient, je vous jure que je vais me les faire. Je suis ?

Question 6 :

Né en 1961, je crée à 22 ans ma première entreprise à Paris puis americanway oblige, deux entreprises aux Etats-Unis. J’en perds le contrôle et reviens en 1989 en France dans un cabinet d’architecture. Je publie un best seller mondial en 2000 et sort depuis, chaque année un livre avec un titre que ne renierait pas le directeur com’ d’Interflora. Collaborateur sympa des réalisateurs fainéants, la simplicité de mes scénarios et de mon écriture conduisent à l’adaptation de trois de mes livres au cinéma. Parallèlement, je deviens parolier pour des grands noms de la chanson française (Jenifer, Gregory Lemarchal). Mon nom est devenu synonyme d’écrivain de supermarché. Je suis ?

Question 7 :

Né en 1808 dans une famille mégalomane corse exilée en Suisse, j’en prends la nationalité et m’implique dans les conspirations des Carbonari. A la mort de mon cousin, j’apparais comme être l’héritier légitime de l’Empire de mon oncle. J’aspire donc à reprendre le pouvoir et fomente un coup d’Etat à Strasbourg (parce que le provoquer à Paris c’est tellement surfait) mais l’opération tourne court. Louis-Philippe m’exile aux Etats-Unis. Je m’apprête alors à y faire un road trip mais la santé de ma mère me force à rentrer en Europe. Je rentre avec des pieds de plomb. Je retente alors un coup d’Etat, à Boulogne sur Mer, et le rate encore une fois. Je suis emprisonné pendant six ans mais je m’évade, me présente aux élections présidentielles (qui a dit que la réinsertion ne fonctionnait pas ?) et les remporte. Parce que j’aime bien finir ce que j’ai commencé, je réitère un coup d’Etat mais là à Paris, enfin c’est un succès. Les Etats-Unis sont encore dans mon esprit et j’essaie de fonder un empire mexicain pour contrer leur expansion galopante mais c’est un échec. Je suis ?

Question 8 :

Né vers 1770, après un CDD comme lieutenant dans l’armée française, je me réoriente comme pirate des Caraïbes. Aux larges de la Louisiane, je monte avec mon frère notre propre royaume, Barataria (Joyeuse contrée sans taxes où le touriste peut se délecter d’un bon grog au bar en entendant les locaux discuter à coups de « Carré bleu à l’artimon » ou autre charmante expression typique de pirate). Spécialisé dans la flibuste et l’esclavagisme, nous amassons une fortune considérable. Pendant la deuxième guerre anglo-américaine, je me range du côté américain et gagne ainsi une certaine clémence envers mes activités. Nous créons alors une succursale au Texas et prenons cause contre les révolutionnaires mexicains. On perd ma trace en 1816. Yul Brynner m’a interprété au Cinéma. Je suis ?

Question 9 :

Premier incident diplomatique entre la France et les Etats-Unis, j’arrive dans une période tendue. La France reproche la neutralité des Etats-Unis dans les guerres révolutionnaires et les Américains, légèrement de mauvaise foi, refusent de payer leurs dettes considérant qu’ils l’avaient envers le Royaume de France et non la République. Les Français, un brin irrités, autorisent leurs corsaires à piller les navires marchands américains. Devant ce climat un tantinet délétère les protagonistes s’arrangent alors pour signer un traité de paix. Mais les agents de Talleyrand, réputé pour son intégrité comme on le sait, exigèrent des pots de vins faramineux. Cela provoqua un scandale aux Etats-Unis et un arrêt des relations diplomatiques. Ce fut le déclenchement de la « Quasi-Guerre » entre nos deux pays. Je suis ?

Question 10 :

Acteur Français né dans l’Etat de New York, j’ai joué autant dans des productions américaines que françaises. Enchaînant gros succès, gros navets et films potables, j’ai donné la réplique à Sean Connery et Richard Anconina, joué le fils adoptif d’une guenon et suis resté bloqué dans une forteresse. Acteur prolifique car « moi les 35 heures je les fais en deux jours », j’ai enchaîné un peu les bides pendant dix ans avec des faits d’armes impressionnants à mon actif comme Vercingétorix ou Beowulf. Les journalistes gentils me définissaient alors comme un acteur décomplexé (entendez par là « acteur qui fait n’importe quoi »). Récemment j’ai remonté la pente, j’ai épousé Sophie Marceau et tourné avec Claire Denis. Je suis ?