Quand les restos balancent sur Twitter

Quand les restos balancent sur Twitter

Quand les restos balancent sur Twitter

Quand les restos balancent sur Twitter

2 avril 2013

Vous avez réservé un restaurant pour 20h15 - une réservation qu'on vous a gentiment confirmée - et vous ne vous êtes pas pointé ? C'est mal, et vous risquez gros si vous avez réservé au Red Medicinela. Le propriétaire lâche le nom des indélicats sur Twitter.

Shame on you. Si vous ne vous n’honorez pas votre réservation au Red Medicinela, un restaurant vietnamien de Beverly Hills, vous risquez la dénonciation pure et simple sur Twitter, raconte le site gawker.com.
Un des premiers à en avoir fait les frais : un certain Kyle Anderson. Le 23 mars dernier, le compte twitter de l’établissement a publié un message un brin assassin envers l’indélicat :  “Bonjour Kyle Anderson. J’espère que vous avez apprécié l’anniversaire de votre petite amie et les fleurs, que vous n’avez pas apportées, lorsque vous n’avez pas honoré votre réservation de 20h15. Merci.”

Le tweet assassin du Red Medicinela.

Le site raconte que le propriétaire de l’établissement, Noah Ellis, est excédé par les gens qui n’honorent pas, ni n’annulent leur réservation, particulièrement quand elles sont faites aux heures de pointe.

Car des tables vacantes, c’est une soirée moins rentable pour le restaurateur. Et à la fin du mois, un chiffre d’affaires en berne.

Il explique, au Los Angeles Eater , dans un langage fleuri, que les “assholes” qui “ne se présentent pas, ou annulent 20 minutes avant leur réservation parce qu’un de leurs amis a fait une réservation ailleurs” ne sont respectueux ni envers les restaurateurs ni envers les autres clients qui font de leur mieux pour honorer leur réservation.

Les noms des coupables sont lâchés sur la place publique.

Noah Ellis, ne sait pas encore s’il va faire de la délation une habitude, ni si cela a un impact. Il explique avoir tout essayé avant d’en arriver là : sur-réservations, empreinte de carte de crédit, possibilité d’annuler une réservation, etc…

Sur Twitter, on s’interroge : juste retour de bâton ou attitude absolument pas professionnelle ? La délation 2.0 a-t-elle un avenir ou risque-t-elle de porter préjudice aux entreprises qui y ont recours ? On attend vos commentaires…