N’ayons pas peur des mots : un pet est un pet, du caca, du caca, et ces deux susbtances pourraient bien transformer la face énergétique du monde.
Bon, on s’avance peut-être un peu. Mais sachez que des scientifiques argentins ont travaillé dur pour réussir, le plus sérieusement du monde, à recueillir le méthane issu des gaz digestifs des bovins, grâce à des petites sondes implantées dans la panse de l’animal, et reliées à une poche attachée sur son dos. Le méthane, principal composant du gaz naturel domestique, est ensuite isolé. Sachant qu’une vache émet en moyenne 300 kg de méthane par jour en pets polluants, elle fabriquerait “assez d’énergie en une semaine pour faire rouler une voiture sur 100 kilomètres” rapporte Courrier international.
Et il y a du potentiel dans l’Hexagone, où les bovins représentent 5 % des 500 millions de tonnes de CO2 émises par la France – soit 26 millions de tonnes d’équivalent CO2 – expliquait Sciences et Avenir, début 2013.
« A l’heure actuelle, ce n’est pas une source d’énergie très pratique, mais si on se projette en 2050, quand les réserves de combustibles fossiles se seront taries, c’est une alternative », se félicite les découvreurs. Peut-être qu’alors votre phrase rituelle à la station sera alors : “Bonjour, le plein de pet s’il-vous-plait”.
Autre invention dans le même secteur, rapportée par presse-citron.net, le 28 otobre 2013 : les toilettes qui séparent les matières liquides et solides. Les premières sont mélangées avec du phosphore pour faire du biodiesel, tandis que les secondes sont traitées et transformées en biogaz, et peuvent alimenter tous les appareils fonctionnant au gaz.
Deux découvertes qui devraient vous faire cogiter la prochaine fois que vous monterez sur le trône.