Normands et Bretons ont la baraka

Normands et Bretons ont la baraka

Normands et Bretons ont la baraka

Normands et Bretons ont la baraka

3 mars 2012

Les joueurs de Normandie et de Bretagne ont été particulièrement chanceux en 2011 aux jeux de tirage et de grattage. Simple hasard s'empresse de souligner la Française des Jeux.

Les Normands et les Bretons ont-ils un don pour toucher le gros lot ? En tout cas, ils sont plus chanceux aux jeux de hasard. Les chiffres viennent de la Française des Jeux (FDJ) elle-même : en 2011, les joueurs de l’Ouest ont eu davantage de chance que les autres. Et sacrément, puisque ces données concernent ceux qui ont empoché un chèque d’au moins un million d’euros, les « gros gagnants » comme les appelle la FDJ.
Premier constat général : l’an passé, de un à cinq « gros gagnants » ont joué ou gratté dans 49 départements de métropole et d’outre-mer (sur 101). Zoom géographique maintenant : la Seine-Maritime est le département qui a accueilli le plus de gagnants de plus d’un million d’euros (jusqu’à 2,4 millions). Ils sont cinq chanceux dans ce cas, dont deux dans la seule ville de Dieppe !

Avec deux gagnants chacun, l’Eure et le Calvados ont aussi fait le bonheur des parieurs. Le Calvados, département porte-bonheur ? Ca y ressemble puisque l’heureux détenteur (qui ne s’est toujours pas manifesté) du record historique à un jeu d’argent en France – avec 162 millions d’euros gagnés en septembre 2011 à l’Euro Millions – est originaire de ce même département.

La Normandie, terre fertile pour gagner en 2011 donc. Et la Bretagne aussi : le Finistère (deux gagnants à 5 et 3 millions d’euros), les Côtes-d’Armor (un gagnant à 3 millions) et l’Ille-et-Vilaine (deux gagnants à 5 et 1,5 million) ont particulièrement été gâtés. Simple hasard insiste-t-on, à la Française des Jeux. « Ce ne sont pas des départements marqués en termes de mises. C’est une simple question de chance, souligne sur France Inter Brigitte Roth, la responsable du service Relations Gagnants à la FDJ. Il n’y a pas de règles particulières, pas de données statistiques qui peuvent l’expliquer. Ils ont eu beaucoup de chance en 2011. »