Elu président de la République dimanche soir, François Hollande a très vite reçu de multiples messages de chefs d’Etats étrangers. Il y a eu les mots d’Angela Merkel, chancellière allemande, il y a eu aussi ceux de Barack Obama, le président américain. Mais avant ça, il y a eu ceux de l’amiral-général Aladeen.
Qui ça ? L’homme à la tête de la république de Wadiya, nation imaginaire tout droit sortie de l’imagination de Sacha Baron Cohen. L’artiste britannique, inoubliable interprète de Borat, va bientôt faire reparler de lui au cinéma : d’ici quelques semaines, il sera à l’affiche du long-métrage Le dictateur, dans lequel il incarne un tyran imaginaire, qui n’est pas sans rappeler le colonel Khadafi.
Avec beaucoup d’opportunisme, il a donc mis à profit notre élection présidentielle pour faire parler de lui et de son projet. C’est donc en prenant les traits de ce nouveau personnage qu’il a tenu à saluer, dimanche après 20 heures, « la victoire de François Hollandaise (sic) »… même s’il aurait apparemment préféré la victoire d’un autre candidat très médiatique. Jugez vous-mêmes.
Le dictateur arrivera le 20 juin sur les écrans français.