Dans Code Quantum, nous sommes à l’aube de l’an 2000, soit une dizaine d’années avant la date de diffusion réelle de la série. Alors que le docteur Samuel Becket essaye une expérience temporelle, il se retrouve à voyager aléatoirement dans le temps, sautant de corps en corps, d’époque en époque, avec, à chaque fois, une mission à accomplir.
Tout au long des cinq saisons, il est épaulé de Al, un hologramme, qui le guide et l’alerte en cas de danger. Plus âgé que son partenaire à l'écran, Dean Stockwell s'est fait plus discret après l'arrêt de la série, tandis que Scott Bakula a pu retrouver, lui, quelques rôles majeurs…
Scott Bakula, aka Samuel Becket
C’était le héros de la série. Tantôt en 1950, tantôt en 1976, tantôt dans le corps d’une femme, tantôt dans celui d’un adolescent. Après Code Quantum, Scott Bakula jouera dans quelques films et téléfilms, produisant ça et là des épisodes de séries, mais rien de très convaincant, son rôle de “Sam” dans la série restant le rôle de sa vie… jusqu'en 2001. A cette date, et jusqu'en 2005, il jouera l'autre rôle de sa vie, celui de Jonathan Archer, le capitaine du vaisseau dans la série Star Trek : Enterprise.
Enfin, en 2012, il tournera dans quatre épisodes de Desperate Housewives.
Côté grand écran, Scott Bakula fera deux apparitions dans deux films notables, en 99 dans American Beauty et douze ans plus tard, dans Source Code. Enfin, pour ce dernier film, l’apparition sera exclusivement sonore puisque Scott Bakula prêtera sa voix au père du héros… qu’on ne verra jamais à l’écran. En parallèle des films, Scott Bakula produit et réalise quelques épisodes de série. En 2013, et plus encore en 2014, à l’approche de la soixantaine, la discrétion est de mise
Dean Stockwell, aka Al
A bientôt 80 ans, Dean Stockwell, qui incarnait Al, l’hologramme bienfaisant dans la série, affiche un CV long comme 10 bras. On ne compte plus ses apparitions dans les séries plus ou moins connues, les récompenses ou encore les nominations, tant il y en a. Le rôle de Al lui a d’ailleurs valu, en 1990, le Golden Globes du meilleur second rôle masculin dans une série télé.
Parmis toutes ses apparitions, certaines méritent d’être relevée, notamment son apparition dans un épisode, en 1994, de Loïs et Clark, les nouvelles aventures de Superman. Dans les années 2000, près de la moitié de ses participations éphémères à des séries concerneront des séries de science-fiction : Star Trek : Enterprise en 2001 (où on le reverra jouer à l'écran avec son partenaire de Code Quantum qui tient un des rôles principaux dans la série), Stargate SG-1 en 2002 ou encore Battlestar Galactica, entre 2006 et 2009.
Côté film, Dean Stockwell a une filmographie impressionnante, même s’il ne s’agit souvent que de films légers (c’est la façon politiquement correct de dire “de seconde zone”). Ainsi, en 1997, on le verra dans Air Force One ou encore, en 2001, dans Inferno : Au cœur de la fournaise. Rien de très palpitant, comme vous pouvez le constater.
Un de ses rôles phares après Code Quantum sera son apparition dans la mini-série Les langoliers, diffusée en 1995. Il incarne Bob Jenkins, un des passagers d’un avion qui constatent à leur réveil qu’il n’y a plus personne, ni dans l’appareil ni au bout de la radio. Une mini-série adaptée d’un roman de Stephen King.
Depuis 2010, l’acteur se fait discret, très discret. Aurait-il, lui aussi, disparu dans le temps ?