Ces sites (vachement bien) reconvertis

Ces sites (vachement bien) reconvertis

Ces sites (vachement bien) reconvertis

Ces sites (vachement bien) reconvertis

27 août 2013

De théâtre à parking, d’usine électrique à musée, de voie ferrée à parc urbain, la planète pullule d’exemples de sites tombés en désuétude et souvent en décrépitude et étonnamment bien reconvertis.

Parfois, l’homme fait bien les choses. Et entreprend de formidables travaux pour recycler des sites à l’abandon depuis des années, parfois des décénnies, plutôt que de les détruire (ce qui serait souvent moins coûteux).

Ces sites, parce qu’ils présentent une particularité architecturale ou historique, sont alors transformés du tout au tout : seule la structure reste, mais l’usage qui en est fait ne correspond en rien à ce qui avait été prévu au départ.

Le site québécois L’actualité, a dressé une liste de ces lieux (vachement) bien reconvertis. Si vous êtes un peu voyageur, vous devez en connaître au moins deux.

La High-Line de New York

La High Line est un parc urbain suspendu au coeur de New York qui permet aujourd’hui de déambuler, sur 2,5 kilomètres, à travers les immeubles de la grosse pomme à quelques mètres du sol. Un parc voilà-qu’il-est-bien fait, arboré, dédié aux piétons et qui offre des points de vue surprenants sur la ville.

Pourtant, il y a près de 80 ans, la High Line n’était rien de moins qu’une voie ferrée tout ce qu’il y a de plus classique. Construite en 1934, la ligne visait à réduire l’engorgement des rues et faciliter communications et transports des marchandises. Abandonnée dans les années 50, la voie ferrée est restée à l’abandon près de 50 ans. Jusqu’à ce que des riverains, au début des années 2000, prennent les choses en main à grand renfort de lobbying et demandent sa transformation. Ils ont même mis la main à la poche.

Le premier tronçon a ouvert en 2009 et de nouvelles portions sont inaugurées petit à petit. Et bonne nouvelle, rapportée par le New York Times en 2011 : le taux de la criminalité y est inexistant, le quartier n’avait pourtant jusqu’alors pas très bonne réputation.

Le Tate Modern de Londres

Vous aimez déambuler dans Londres, traverser la passerelle du millénaire et vous engouffrer dans la Tate Modern  à son extrêmité ? Mais connaissez-vous l’histoire du lieu ?

Entre 1952 et 1981 le bâtiment était une centrale électrique, connue sous le nom de Bankside Power Station. En plein coeur de Londres, exactement. En 1994, presque 15 ans après l’arrêt de la centrale, le lieu a été retenu pour accueillir le musée d’art moderne qu’est aujourd’hui la Tate Modern après quatre années de travaux.

Comme l’explique L’Actualité, le musée est aujourd’hui le 2ème le plus fréquenté de la capitale britannique, signe que sa reconversion a été plutôt bien réussie.

Toujours à Londres, comme Citazine le soulignait fin mars 2013, une autre ancienne centrale électrique pourrait être reconvertie en musée prochainement, avec une particularité la ceinturant : un grand-huit.

Le Michigan Building de Detroit

Le Michigan Building était un théâtre construit en 1925, en plein centre-ville de Détroit. Après 50 ans de bons et loyaux services, la salle de spectacles a néanmoins dû fermer.

Les propriétaires des lieux souhaitaient transformer l’espace disponible en parking, pour les employés de la tour de bureaux à proximité. Miraculeusement, la salle de spectacle a résisté aux bulldozers. Certes le lieu est devenu un parking, mais un parking avec le plafond et la structure des lieux d’antan.