On croyait pouvoir l’oublier, ne plus y penser. Mais c’était sans compter sur l’acharnement de Jacques J.P Martin, maire UMP de la ville de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Il la voulait sa statue de Carla Bruni-Sarkozy, celle qui fut Première dame de France, mais ne l’est plus, c’est certain. Le protocole, c’est fini pour elle. Mais il lui reste encore une inauguration.
La statue de Carla Bruni-Sarkozy, celle qui avait fait polémique en février dernier, vient d’être posée sur son socle, dans le quartier de la Petite-Italie à Nogent. Le maire voulait s’offrir un petit morceau d’Italie pour aller avec son quartier. C’est une grosse et grande statue de deux mètres de haut qui devrait être dévoilée au public à la fin du mois de septembre. Ces deux mètres de bronze à l’effigie de l’ancienne Première dame avaient fortement irrité l’opposition. Et pour cause, il était prévu que le contribuable s’acquitte de la moitié du prix de la Valnusere, accoutrée en plumassière, ouvrière italienne du XIXe siècle. Face à la bronca que l’idée avait suscité, les 90 000 euros ont finalement été versés par un promoteur privé à la sculptrice Elisabeth Cibot.
Embarrassé par la polémique, et sans doute aussi parce que son cheval a échoué à l’élection présidentielle, le maire a fait livrer la plumassière en catimini, à l’heure où blanchit la campagne, dans une cour privée. Bâchée d’une grosse toile bleue, seuls les pieds de la Carla Bruni-Sarkozy en bronze sont actuellement visibles. Son corps sera dévoilé le 21 septembre prochain, sans doute dans la plus grande discrétion.