Le Nokia 3210 fait son grand retour !

Le Nokia 3210 fait son grand retour !

Le Nokia 3210 fait son grand retour !

Le Nokia 3210 fait son grand retour !

13 juin 2013

Il était attendu par les plus geeko-nostalgique d’entre vous, au moins autant que par les adorateurs des gagdets vintages. Le célèbre Nokia 3210 incassable, inrayable et quasiment waterproof fait son grand retour, avec son écran noir et blanc, le jeu du serpent et son système d’écriture T9.

Il était entre toutes les mains, à l’aube du nouveau millénaire, puis pouf. Disparu. Balayé. Evincé, au profit des téléphones couleurs et, plus tard, des smartphones. Mais le Nokia 3210 n’avait pas dit son dernier mot. Tapi dans l’ombre, il attendait l’heure de son retour. Elle a sonné le 10 juin 2013, avec la réédition du mythique exemplaire de la marque finlandaise par une entreprise française, habituée à surfer sur le vintage. En effet, Lekki a déja réédité la Super Nintendo.

Le Nokia 3210 ? On vous rafraichit la mémoire avec cette pub authentique, diffusée à la télé, en 1999 :

Vous voyez maintenant ? 15 ans après son lancement, Lekki vient de rééditer le fameux téléphone. Fidele à l’orignal, il ne comporte que 15 boutons, un écran à deux couleurs – évidemment pas d’appareil photo – une mémoire plus que limitée et le mythique jeu du serpent. Tout pour charmer les nostalgeeks.

Les raisons de son succès (il s’en est écoulé 160 millions d’exemplaires dans le monde d’après GQ) ? Ses jeux, son clavier T9 pour l’écriture intuitive des textos, la possibilité de changer la couleur des coques – wahou – et sans nul doute sa solidité. Il avait la réputation d’être quasi-indestructible.

Une vidéo valant mille mots, on vous laisse regarder celle de GizmoSlip qui s’est amusé à comparer la solidité du successeur du Nokia 3210, le 3310 lancé un an plus tard, avec un Nokia Lumia 900 actuel. La vidéo est franchement bien foutue, avec de superbes ralentis un tantinet douloureux, et le résultat est sans appel :

Mais le Nokia 3210 c’était aussi ses sonneries stridentes qui risquent de refleurir au fond des bus. Le tout pour 80 euros. Alors, heureux ?