Croiser Bowser, vous savez, la tortue-tank armée jusqu’aux dents et ennemi juré de Mario, faisant gentiment trempette sur les plages de sable blanc de Copacabana, impossible ? Sauf chez Aled Lewis.
Cet illustrateur et designeur londonien, largement influencé par les comics, les jeux vidéos et la télévision, comme il l’explique sur son site, s’est amusé à combiner jeux vidéo et réalité.
Dans une série intitulé “video Games VS. Real Life”, l’artiste reprend les vieux – et même très vieux, mais désormais cultissimes – personnages de jeux vidéo ultra-pixellisés, avec qui les 25-35 ans d’aujourd’hui ont grandi. Et les intègre dans des photos biens réelles.
“Enfant, je voulais être complètement immergé dans ces univers pixellisés qui semblaient tellement réels. Je me suis dit que ce serait amusant d’essayer d’exprimer comment les joueurs voient ces mondes”, explique-t-il.
Résultats : des clichés plus vrais que nature où des héros de jeux vidéos 100 % virtuels prennent vie dans un univers 100 % réel.
Autre jeu culte ressucité par Aled Lewis : les lemmings. Souvenez-vous, il fallait guider des dizaines de lemmings, un brin décérébrés, d’un point A à un point B dans des niveaux truffés de pièges. Pour les plus nostalgiques, on peut toujours y jouer sur le web dans sa version originale.
Edmond Honda était un des personnages de base du jeu Street Fighter. Ce sumotori rondouillard est pris en flagrant délit de casse de voitures sur un parking.
Ici, King Kong se retrouve implanté dans son environnement naturel – plus naturel que le sommet de l’Empire State Bulding : la jungle, que l’on suppose amazonienne.
Last but not least, Duck Hunt était le deuxième jeu accessible sur NES avec la cartouche Mario. Armé d’un pistolet, il fallait dégommer des canards façon tir aux pigeons. En cas d’échec, un chien sortait des broussailles pour se foutre royalement de la gueule du joueur. C’est ce même chien qu’Aled Lewis a intégré à un champ de broussailles.
Bien sûr, Aled Lewis ne fait pas ses créations (que) pour la gloire. Les gammers nostalgiques ou les amateurs peuvent faire imprimer les clichés. Comptez alors entre 20 et 50 $ selon le format.