Question 1 :
J’ai fait des études de commerce international et hop, je me suis lancé dans les embrouilles. Et ces embrouilles ont super bien marché. A tel point que j’ai dû arrêter. Tout le monde me reconnaissait en Belgique, il n’était plus possible de faire des caméras cachées. Mais le cinéma m’a souri. Vous avez pu me voir dans Dikkenek. Et aujourd’hui, j’enchaine les rôles. J’ai même été nommé au César dans la catégorie meilleur second rôle pour ma prestation dans l’Arnacoeur. Je suis ?
Question 2 :
Mon vrai nom est Jeanne-Paule Marie. Sœur Luc-Gabriel après avoir donné ma vie à Dieu. Mon ordre m’enjoint d’enregistrer une chanson et contracte avec Philips. Je ne suis pas responsable du sobriquet ridicule dont j’ai été affublée pour enregistrer mon tube. Tentée par les femmes et les paillettes, je quitte les ordres et me lance dans une nouvelle carrière. Je lâche le sobriquet ridicule, puisqu’il ne m’appartenait pas. Après quelques morceaux engagés, je suis rattrapée par la fiscalité. Alors je me suicide. Je suis ?
Question 3 :
Ma bataille est la conséquence d’une fâcherie entre Philippe Le Bel (alors oui, il faut savoir qu’à l’époque, Philippe était du genre à se fâcher un peu avec tout le monde, personne ne sait d’où ça vient, aigreurs d’estomac, belle-mère difficile ?) et les drapiers flamands pour une question de taxe. La bataille se tient à Courtrai et est un classique des défaites françaises de l’époque : armée en surnombre, arbalétriers italiens pas top, chevaliers français arrogants avec une stratégie pourrie, c’est la déroute. Les Flamands, pas très fair-play, trucident la fine fleur de la Chevalerie française (alors qu’à l’époque, les us étaient de faire des prisonniers). La fête nationale des Flamands commémore cette victoire même si deux ans après Philippe le Bel se vengea sévèrement en leur mettant une branlée à la bataille de Mons-en-Pévèle. Je suis ?
Question 4 :
Bicuit (comme on l’écrit du côté de Laxou), à base de farine et de miel extrêmement dur, originaire d’une ville célèbre située dans la haute vallée de la Meuse. Comme le dit le groupe américano-belge Hoquets, il faut « suck it, suck it » avant de me manger de peur de se casser les dents. Je suis tellement résistant que j’ai une durée de vie plus importante qu’une vacance de pouvoir dans mon pays. Je suis ?
Question 5 :
Quel est ce bel hymne national belge ? Celui qui a résonné lors de la fête nationale, cette semaine. Initialement écrit en français, j’ai ensuite été traduit en néerlandais et en allemand. Je le répète, j’ai d’abord été écrit en français. On a beaucoup parlé de moi, lorsqu’en 2007, un journaliste demande à Yves Leterme, à l’époque chef d’un gouvernement qui n’existe pas, quel est l’hymne national belge. « La Marseillaise », répond l’homme, qui n’a même pas honte. Je suis ?
Question 6 :
Sextet d’indie rock originaire du Brabant. Ce groupe a toujours su mélanger mélancolie et énergie fraîche dans un charme intimiste confondant. Alternant mélodies imparables avec instruments parfois étonnants, le groupe s’est vite fait une place de choix dans la scène encombrée de l’indie rock. Auteurs de deux albums remarquables, Plan Your Escape et From Here To There , le groupe semble en stand by depuis le décès de son batteur. Je suis ?
Question 7 :
Né à Namur en 1961 et frère du gars qui a « une sale gueule quand tu ris », je débute en tant qu’acteur et commence à me faire connaître en jouant un jeune facteur bizarre dans Poulet au vinaigre. Parallèlement je me lance dans la réalisation et obtiens en 2004 le César du meilleur réalisateur pour la fameuse trilogie dans lequel je joue un évadé de prison d’extrême gauche. En 2010, j’obtiens le César du meilleur film pour Rapt. Je suis ?
Question 8 :
Né en 1826 près de Huy, je commence dans la menuiserie à Liège puis rentre dans une société de construction électrique à Paris. D’ateliers en ateliers, je poursuis mes travaux d’invention et pose le brevet en 1867 de la première dynamo en continu. Je fonde ma société grâce à l’industriel Fontaine et en 1873 je confectionne le premier moteur électrique d’une puissance correcte. Véritable autodidacte, quand un physicien mit mon système en équation, je déclarai : « s’il m’avait fallu savoir tout ça, je ne l’aurais jamais inventée ». Je suis ?
Question 9 :
Je suis le héros d’une bande dessinée belge. On m’a vu pour la première fois en 1983 dans le supplément du quotidien Le Soir. Une page, un gag. C’est presque à chaque fois le même modus operandi. Je commence à sortir en album en 1986. Animal à moustache, je suis connu pour mon sens de la formule, comme celle-ci : « Je bouffe de temps en temps des asticots pour assouvir un sentiment de vengeance par anticipation ». Mon père, belge, est de plus en plus dégarni. Et, il me semble, qu’il fréquente une peu trop le divan de Michel Drucker. Je suis ?
Question 10 :
Je suis Belge. Tiens donc ! Mathématicien, physicien, je suis né en 1801. Mon père, artiste peintre, n’était pas très fier de moi. Il souhaitait me voir devenir artiste. Mais tout de même, j’étais assez fort dans ma discipline. J’ai même inventé un objet au nom imprononçable, le phénakistiscope. Précurseur du cinéma, mon appareil est un jouet optique. Je n’ai jamais été très prudent avec ma rétine. Un jour j’ai fixé le soleil à l’œil nu pour en analyser les conséquences physiques. J’ai fini aveugle ! Je suis ?