Miami, sous les paillettes, la misère

Miami, sous les paillettes, la misère

Miami, sous les paillettes, la misère

Miami, sous les paillettes, la misère

4 février 2012

Un classement du magazine économique Forbes désigne Miami comme la pire ville des Etats-Unis en termes de qualité de vie.

Miami, Detroit, Flint. C’est le podium établi par le magazine économique américain Forbes, après une enquête sur la qualité de vie dans les villes américaines. Et c’est la ville du sud de la Floride qui a été désignée la pire ville des Etats-Unis. Parmi les critères étudiés, la violence des crimes, le taux de chômage, la corruption politique, les saisies, les prix des maisons, mais aussi les conditions météo et les temps de déplacement pour les trajets quotidiens.
Malgré ses incontournables plages de sable blanc, bars, clubs, le surf à Miami Beach, son climat tropical et ses très riches célébrités, la ville a une autre facette, bien moins attirante. Loin des paillettes et du glamour. Maussade et désagréable, elle est synonyme de misère pour une grande partie de la population.

La crise du logement a notamment dévasté Miami, faisant perdre leurs résidences et de nombreux emplois aux « Miamians ». Connu pour son classement des plus grosses fortunes mondiales, Forbes, pour analyser ces résultats, explique que le fossé s’est creusé entre les milliardaires… et les autres, c’est-à-dire la majorité des habitants. Une société à deux vitesses s’est constituée et renforcée : « Pour l’écrasante majorité, qui gagne moins de 75 000 dollars par an (environ 57 000 euros, NDLR), la vie peut y être difficile ».

Derrière Miami, se classent deux villes du Michigan, Detroit et Flint pour lesquelles taux de criminalité et crise de l’immobilier plombent le bilan.
L’an passé, la ville la plus repoussante en termes de qualité de vie était Stockton (Californie) qui se classe onzième en 2012.