Herman Cain, grande vedette du Tea Party il n’y a pas si longtemps, pourrait se retirer de la course à la présidentielle américaine. Sans programme, sans budget de campagne, sans conviction politique mais avec la furieuse envie de faire Président, le sulfureux candidat républicain est accusé de harcèlement sexuel par quatre femmes. La dernière victime, ancienne employée de l’Association des restaurateurs alors dirigée par Cain, s’est déclarée lundi en direct, à la télévision.
Coup dur pour le premier candidat noir républicain qui a annoncé vendredi qu’il pourrait bien mettre fin à sa campagne. Une accusation, il n’en a cure. Deux accusations, un caillou dans le rouage bien huilé. Trois accusations, faisons profil bas. Avec la quatrième arrive l’éventualité de se retirer de la course à la Maison blanche. D’ici lundi, on saura si l’ancienne coqueluche des sondages, ex-PDG de Godfather’s Pizza, restera l’un des huit candidats républicains.
La présence d’Hermann Cain pourrait toutefois mettre du sel (et même du poivre et des pepperoni) dans la campagne présidentielle américaine. Le lascar était plutôt convaincant quand il refusait un monde sans pizza, en 1991.