Exposition « Paul Poiret, la mode est une fête » au Musée des Arts décoratifs de Paris

Exposition « Paul Poiret, la mode est une fête » au Musée des Arts décoratifs de Paris

Art

Exposition « Paul Poiret, la mode est une fête » au Musée des Arts décoratifs de Paris

Art

Exposition « Paul Poiret, la mode est une fête » au Musée des Arts décoratifs de Paris

Art

29 juin 2025

Du 25 juin 2025 au 11 janvier 2026, le Musée des Arts décoratifs (MAD) de Paris propose une immersion dans l’univers foisonnant du créateur de mode Paul Poiret, de la Belle Époque aux Années Folles. Considéré comme libérateur du corps féminin pour l'avoir décorseté, Poiret a rénové la mode. « Paul Poiret, la mode est une fête » explore ses créations dans les domaines de la mode, des arts décoratifs, du parfum, de la fête et du théâtre.
Georges Lepape — Les choses de Paul Poiret vues par Georges Lepape, Paris, Paul Poiret, 1911 Exemplaire n° 176/300. Phototypie coloriée au pochoir © Les Arts Décoratifs
Exposition « Paul Poiret, la mode est une fête »
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête » - masque
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête »
George Barbier — Couverture du magazine Les Modes, Avril 1912 Paris, Manzi, Joyant et Cie, 1912
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête »
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête » - vêtement
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête »
Paul Poiret — Manteau du soir Paris, vers 1910 Gros de Tours liseré à décor broché de fils doré or et de lames argent, taffetas changeant, passementerie et métal argenté © Les Arts Décoratifs / Christophe Dellière
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête »
Paul Poiret — Robe du soir Mosaïque Paris, vers 1908 Mousseline de soie verte brodée de fils de soie et de perles, galon doré et fourrure de vison © Les Arts Décoratifs / Christophe Dellière
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête »
Paul Poiret — Robe du soir Paris, 1910 Satin de soie, mousseline de soie brodé de tubes de verre et velours de soie © Les Arts Décoratifs / Christophe Dellière
Paul Poiret — Robe du soir Paris, 1910 Satin de soie, mousseline de soie brodé de tubes de verre et velours de soie © Les Arts Décoratifs / Christophe Dellière
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête » - mannequin
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête »
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête » - mannequin
Exposition Paul Poiret, « La mode est une fête »
fleche avantfleche avant
fleche suivantfleche suivant
 

Résolument moderne, féministe avant l’heure, Paul Poiret (1879-1944), qui crée sa maison de couture en 1903, a su bouleverser les codes de l’époque : aux oubliettes le corset, vive le soutien-gorge ! Ses robes droites et fluides rompent avec les modèles empesés aux tailles très fines. Elles se parent de couleurs vives, d’inspirations fauvistes ; voyageur avide de découvertes, Poiret exploite la machine à rêves de cet Orient qui fascine, insufflant à ses créations le goût de l’ailleurs.

« Je suis un artiste, pas un couturier », affirmait-il, inscrivant la mode dans une pensée esthétique plus large. Pionnier de ce qu’on appelle aujourd’hui les « collabs », il fait intervenir artistes et artisans sur ses décors et ses textiles. Premier couturier à créer des parfums via sa société, Les parfums de Rosine, du nom de sa fille aînée, il fonde également une école d’arts décoratifs pour les jeunes filles défavorisées. Fleurs, artichauts, radis : l‘atelier Martine, hommage à sa cadette, édite textiles et papiers peints aux motifs chatoyants et graphiques, entre fraîcheur végétale et fantaisie ornementale.

Paul Poiret (1879-1944), couturier français, dans sa maison de couture, 1 rond-point des Champs-Elysées

Paul Poiret (1879-1944), couturier français, dans sa maison de couture, 1 rond-point des Champs-Elysées, Paris (VIIIème arr.), au travail sur une robe, avec le mannequin Renée, 1927. Photographie de Thérèse Bonney (1894-1978). Bibliothèque historique de la Ville de Paris.

Esthète fantasque, noceur invétéré, Poiret organise des fêtes grandioses et déguisées comme celle des Mille et Deuxième Nuits, qui transporte le Tout-Paris mondain dans un Orient fantasmé. Les années 20 sont marquées par de nombreuses dépenses liées au développement de ses société et à son train de vie excessif, qui le conduisent à la banqueroute et à la vente de sa maison de couture. Faute d’une reprise d’activité, la marque Paul Poiret tombe dans l’oubli. Pourtant, l’étendue de son génie créatif et multiforme, son insatiable fantaisie, son héritage flamboyant ont irrigué la mode bien après lui : il est repris par des générations de couturiers — Christian Dior, John Galliano, Yves Saint Laurent — qui s’inspirent notamment de son orientalisme.

Infos pratiques :

Exposition Paul Poiret, la mode est une fête
Du 25 juin 2025 au 11 janvier 2026
Musée des Arts décoratifs (MAD)
107-111, rue de Rivoli
75001 Paris

Standard 15€
Moins de 18 ans gratuit

Horaires
Du mardi au dimanche de 11h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h
Fermé le lundi