Ronald Post, un Américain de 53 ans, est emprisonné dans l’Ohio (Etats-Unis) et condamné à mort pour le meurtre d’une employée d’hôtel, en 1983. Son exécution par injection létale est prévue pour le 16 janvier prochain. Mais le condamné vient remplir une requête pour que celle-ci soit repoussée. En cause : son poids. Ronald Post pèse en effet 217 kilos, et craint que son poids et les conditions médicales qui en résultent ne rendent sa mort par injection très lente et douloureuse.
« Du fait de sa condition physique particulière, il existe un risque que toute tentative d’exécution provoque des souffrances physiques et psychologiques graves, ainsi qu’une mort lente et pénible », détaille le document transmis vendredi aux autorités. Le détenu indique en outre avoir essayé de perdre du poids, mais des problèmes au dos et aux genoux ont rendu tout exercice difficile. En outre, un vélo du centre pénitentiaire où il se trouve se serait carrément cassé sous son poids.
Ce n’est pas la première fois que l’argument de l’obésité d’un condamné à mort pose problème. En 2007, dans l’Ohio, le personnel chargé d’insérer les aiguilles dans les veines de Christopher Newton, 120 kg, avaient mis deux heures à trouver les veines. En 1994, dans l’Etat de Washington, Mitchell Rupe, un condamné à mort de plus de 180 kilos avait été jugé trop lourd pour pouvoir être pendu. Sa peine avait été transformée en prison à vie, et il est mort derrière les barreaux en 2006.