Zimbabwe : plus que 217 dollars en banque…

Zimbabwe : plus que 217 dollars en banque…

Zimbabwe : plus que 217 dollars en banque…

Zimbabwe : plus que 217 dollars en banque…

1 février 2013

La situation financière de l’état africain est alarmante. La faute à une crise qui dure depuis dix ans, et qui semble sans fin.

Le Zimbabwe vient de connaître une fin de mois très difficile… et ça ne devrait pas s’arranger. Les finances du pays d’Afrique australe sont effectivement dans une situation désespérée.

« La semaine dernière, il ne restait que 217 dollars dans les caisses de l’état après le paiement des fonctionnaires », se désole Tendai Biti, ministre des finances zimbabwéen dans un article à lire sur le site d’Africa Review.

Drapeau du Zimbabwe.

Comment en est-on arrivé là ? Cette « paralysie des finances », pour reprendre les mots de Biti, intervient après des années de crise et une série de mauvais choix. Alors que cela fait plusieurs mois que la cohabitation entre le président Robert Mugabe et son premier ministre Morgan Tsvangirai est difficile (comme le rappelle Le Huffington Post ), l’hyperinflation ronge l’économie locale depuis plus d’une décennie.

En 2009, pour sortir d’une spirale vraiment infernale, le Zimbabwe a abandonné « son » dollar pour le dollar américain. A l’époque, la Banque centrale, acculée, en était arrivée au stade où elle imprimait des billets de 100 000 milliards de dollars zimbabwéen, sans que cela ne vaille grand’chose…

Depuis, la situation s’est un peu stabilisée. Mais la reprise économique n’est toujours pas là : le pays manque de liquidités et la sécheresse fait de gros dégâts. Du coup, le Zimbabwe se retrouve au bord de l’asphyxie.

En juin, le pays doit dépenser 107 millions de dollars pour l’organisation d’élections. Et avant ça, un referendum sur la constitution est programmé pour le mois de mars (coût des opérations : 85M$). Tendai Biti a annoncé que son pays n’aurait d’autre choix que de solliciter le soutien de donateurs internationaux, pour que ces scrutins puissent avoir lieu. Mais c’est loin d’être gagné.