Bertrand Cantat, en plein Chœurs

Bertrand Cantat, en plein Chœurs

Bertrand Cantat, en plein Chœurs

Bertrand Cantat, en plein Chœurs

12 décembre 2011

Bertrand Cantat sort un magnifique album solo - ou en tout cas, sans Noir Désir - ces jours-ci.

La voix rauque, cassée et les fêlures. Bertrand Cantat est de retour, vraiment cette fois. Chœurs sort chez Actes Sud le 16 décembre, avec la participation de Bernard Falaise, Alexander MacSween et Pascal Humbert. Il s’agit de la mise en musique des chœurs, précisément, de trois tragédies de Sophocle : Electre, Antigone et Les Trachiniennes. Ce sont en réalité des traductions de Robert Davreu pour le spectacle Des Femmes, mis en scène par Wadji Mouawad. Entre théâtre, danse, musique et performance, Des Femmes réunira ces trois pièces et leurs interprètes.

Chœurs en est la substantifique moelle. On y sent la violence des sentiments, la cruauté et l’absence de hasard de la vie, la détresse et l’impossibilité de fuir. L’absolue vérité de ces textes, des musiques, les basses – sourdes, pesantes et poignantes.
Après l’avoir attendu, espéré, après nous avoir un peu déçu – il faut bien l’avouer – par les tentatives avortées, le grand Bertrand Cantat revient, avec la force et la puissance qui le caractérisent. Sans mauvais goût ni sous-entendu douteux, c’est une claque artistique que nous livre le seul et unique véritable rockeur français.
Définitivement, la tragédie grecque sied bien à Bertrand Cantat, pour le pire, et pour le meilleur.