C’est la fin d’une époque pour les baroudeurs en tout genre. Volkswagen a annoncé fin août qu’elle stopperait la production de son combi Volkswagen au 31 décembre 2013, faisant ainsi passer l’objet déjà mythique au stade de collector. Une annonce passée un peu inaperçue, faite dans la torpeur de l’été, et rapportée par le site internet de France Info, le 24 août 2013.

Avant de tirer sa révérence, le combi Volkswagen, qui n’est plus fabriqué qu’au Brésil, aura tout de même droit à son ultime version : ce dernier modèle, bleu et blanc, sera produit à 600 unités seulement et coûtera environ 28.000 euros et sera doté d’un lecteur MP3.

Pour la petite histoire, le combi est né dans l’esprit d’un hollandais, Ben Pon. Cet industriel avait besoin d’un utilitaire simple, robuste et économique pour son commerce. Il dessinera quelques croquis sur un carnet et le projet sera finalement validé par Heinrich Nordhoff, le patron du groupe allemand de l’époque. La production, et l’histoire, du combi peut alors commencer. Nous sommes au tout début des années 50.

Le design du véhicule sera modifié en 1967 et c’est à cette époque, soit 20 ans après son lancement, que le véhicule deviendra populaire grâce aux hippies et à la génération Flower power. Les véhicules bariolés aux motifs floraux marqueront l’imaginaire collectif.

A la fois voiture et camping-car, en un peu plus stylé et un peu plus roots, le combi a fait, depuis son lancement, des générations d’adeptes… dont Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre est accro à son combi et pose souvent à son volant, comme en 2012. Il l’a d’ailleurs déclaré très officiellement dans sa déclaration de patrimoine en 2013. Valeur : 1.000 euros.

Sur les Internets, au moins un site en français y est intégralement dédié : becombi.com où les passionnés se retrouvent pour partager photos, bons plans et petites annonces. Et à voir les images qui circulent sur Internet et les réseaux sociaux, on se dit que l’engouement pour le combi n’est pas prêt de s’arrêter.