Un super-héros aux jeux paralympiques

Un super-héros aux jeux paralympiques

Un super-héros aux jeux paralympiques

Un super-héros aux jeux paralympiques

27 août 2012

Les olympiades reprennent ce mercredi à Londres avec les jeux paralympiques, jusqu’au 9 septembre. Cette fois, il y aura un super-héros dans le stade.

Oubliez Batman, Superman et Spiderman : cette semaine, le super-héros à suivre est Français, et s’appelle Arnaud Assoumani. Sa spécialité ? Le saut en longueur. Son signe distinctif ? La Golden Vespa, une prothèse d’avant-bras décorée par un designer, aux couleurs d’un frelon.

Arnaud Assoumani est le superhéros des Jeux paralympiques 2012. l Capture écran du site www.arnaud-assoumani.com

Tous les super-héros ont une histoire : Arnaud Assoumani, lui, s’est fait piquer par un frelon mutant… qui lui a transmis des pouvoirs hors du commun. C’est en tout cas ce qu’a imaginé le designer Thomas Hourdain, lorsqu’il a créé la Golden Vespa après avoir remporté le concours lancé en mars dernier par Arnaud Assoumani.

« La prothèse ne laisse pas les spectateurs indifférents »

L’athlète de 26 ans, champion paralympique en titre de saut en longueur, est né sans avant-bras gauche. Il évolue depuis quelques temps déjà avec une prothèse colorée pendant les compétitions. « L’idée de peindre ma prothèse pour les compétitions est venue de mon ex petite amie. J’ai alors commencé à peindre ma prothèse en or, en argent, en jaune, et à sauter avec pendant les compétitions. Ce que j’aimais, c’était que la prothèse ne laissait pas les spectateurs indifférents », explique Arnaud Assoumani sur son site Internet.

La Golden Vespa d'Arnaud Assoumani, imaginée par le designer Thomas Hourdain. l Capture écran du site www.arnaud-assoumani.com

Ce concours pour donner à sa Vespa – c’est le modèle de la prothèse – un design dont même les super-héros seraient jaloux, Arnaud Assoumani l’a lancé pour lui, mais pas seulement. L’athlèthe explique en effet vouloir « changer la vision des gens sur le handicap et ne pas le limiter au négatif ». Son but est « d’exposer le handicap là où on ne l’attend pas, c’est-à-dire dans le domaine de la création et de l’art ». Espérons que l’engouement autour de ce bras en or lui donnera l’énergie pour décrocher une médaille de la même couleur.