Un smartphone qui dépiste le Sida ?

Un smartphone qui dépiste le Sida ?

Un smartphone qui dépiste le Sida ?

Un smartphone qui dépiste le Sida ?

4 septembre 2012

Une équipe de chercheurs a annoncé travailler sur un smartphone. L'innovation ? Il sera capable de dépister le virus du sida.

Des chercheurs d’Afrique du Sud et de Corée du Sud ont annoncé vendredi 31 août travailler sur l’élaboration d’un smartphone capable de dépister les personnes atteintes du virus du Sida. Baptisé le Smartscope, il est muni d’un minuscule microscope et d’une lumière fixée à proximité de la caméra du téléphone. Il suffira de déposer un échantillon de sang sous le microscope, une application sera ensuite chargée de photographier et d’analyser les cellules d’hémoglobine. L’équipe de chercheurs espère même mettre au point une technologie capable de mesurer les défenses immunitaires de l’individu et de lui indiquer s’il doit commencer un traitement immédiatement. D’après maxisciences.com, un projet similaire a déjà été testé aux Etats-Unis, mais les données devaient être envoyées vers un ordinateur pour être analysées. Cette fois le précédé est tout à fait autonome.

Un smartphone capable de dépister le virus du sida ?

Les chercheurs veulent permettre l’accès au dépistage et à un premier diagnostic aux régions les plus isolées, en Afrique du Sud et au Swaziland notamment, des pays très durement touchés par le virus. Ils seront les premiers à bénéficier de cette nouvelle technologie. Même si la population locale a accès à une centre de soin, celui-ci n’est pas parfois pas équipé pour effectuer un dépistage. Un téléphone capable de détecter le virus serait un formidable progès pour ces Africains.

Le Pr. Jannie Hugo, directeur du département de médecine de la famille à l’université de Pretoria, partenaire de cette étude, a déclaré : « Dans le monde de la médecine, la technologie mobile n’est pas un gadget. Elle devient un élément essentiel pour l’accessibilité aux soins. » En Afrique le marché des téléphones portables explose et le mobile est devenu un véritable outil de progrès sur le continent. Près d’un Africain sur deux serait équipé.

Les chercheurs espèrent pouvoir débuter les essais cliniques dès 2013.