Les hôtels du divorce bientôt aux États-Unis ?

Les hôtels du divorce bientôt aux États-Unis ?

Les hôtels du divorce bientôt aux États-Unis ?

Les hôtels du divorce bientôt aux États-Unis ?

30 mai 2012

La chaîne d'hôtels, imaginée au Pays Bas, permet aux couples en rupture qui arrivent le vendredi de repartir libre à la fin du week-end.

Le business de la rupture ne connaît pas la crise. Jim Halfens, l’entrepreneur néerlandais qui a imaginé les hôtels du divorce, vient d’annoncer au New York Times son intention d’exporter son concept aux Etats-Unis.

Divorcer, c'est facile, avec les hôtels du divorce | Photo DR

Le principe de ces hôtels très particuliers : réunir en un même lieu conseillers, agents immobiliers et avocats afin qu’ils traitent rapidement et efficacement tout le volet administratif d’une séparation. Au lieu d’attendre des semaines, voire des mois, pour mettre un terme à leur union, les couples peuvent ainsi boucler l’affaire en l’espace d’un week-end.

Aux Pays-Bas, le concept fait beaucoup parler de lui depuis plusieurs mois. Vingt hôtels permettent aujourd’hui aux Bataves de se séparer vite fait, bien fait. Entre 3 500 et 10 000 dollars sont demandés par l’équipe des hôtels du divorce pour chaque rupture.

A 33 ans, Halfens serait actuellement en pleine négociation pour installer de nouvelles enseignes à Los Angeles et New York. Outre-Atlantique, de multiples observateurs restent cependant assez circonspects : selon le New York Times, l’industrie du divorce rapporte chaque année plusieurs millions de dollars par an. Et ses leaders n’ont pas spécialement envie que ça change.