Graffeurs, relisez-vous où vos fautes finiront sur le net

Graffeurs, relisez-vous où vos fautes finiront sur le net

Graffeurs, relisez-vous où vos fautes finiront sur le net

Graffeurs, relisez-vous où vos fautes finiront sur le net

23 mai 2013

Thetutorcrowd.com épingle sur internet les fautes de grammaire et d’orthographe des tags londoniens. Derrière l’initiative, un site d’apprentissage de l’anglais en ligne qui s’offre un petit coup de pub.

Taguer à l’envi sur les murs de la capitale britannique ne vous dispense pas de surveiller votre orthographe. C’est en substance le message de Thetutorcrowd.com, un blog hébergé chez Tumblr (vous savez, la plateforme übercool, et rachetée en début de semaine par le dinosaure du web Yahoo! pour un milliard, et des brouettes, de dollars).

Le site surfe sur le street art, et prend un malin plaisir à corriger les fautes de syntaxe, d’orthographe et de grammaire des tags croisés sur les murs de Londres. Les auteurs du site remettent les lettres dans l’ordre, rétablissent les accords et rectifient l’orthographe souvent défaillante. La correction faite, hop, un sticker en guise de signature, avec l’adresse du site, une photo et zou, sur internet.

Et en matière de correction, il y a du boulot. Si les posts originaux sont en anglais, leur traduction en français donnerait grosso-modo « Déteste la poilce », « Parking interdit. Garage utiliser jour et nuit » ou encore « Nik sa reum, j’me casses en Miami ». De quoi heurter les yeux les plus sensibles.

Derrière le site de #grammarnazi, point de jeunes artistes lassés par les lacunes linguistiques de ses pairs mais un site d’apprentissage de l’anglais en ligne, The Tutor Crowd, qui s’offre-là un petit coup de pub.

Après avoir fait sortir les cours des salles de classe traditionnelles, puisque chez eux tout se passe en ligne, avec micro et caméra, l’entreprise investit la rue. « Les cours d’anglais n’ont pas à être ennuyeux, chers et étouffant, assure The Tutor Crowd sur son Tumblr. Sur Tutor Crowd, nous faisons cours dans la rue, en corrigeant les graffitis de Londres pour répandre notre message ».

Graffer, c’est bien. Mais graffer en bon français (ou anglais), c’est quand même mieux.