Des femmes-appât pour lutter contre les gros beaufs

Des femmes-appât pour lutter contre les gros beaufs

Des femmes-appât pour lutter contre les gros beaufs

Des femmes-appât pour lutter contre les gros beaufs

19 juin 2012

Le maire d'une ville belge veut lutter contre les dragueurs bien lourds. Comment ? Avec des agents pour verbaliser les importuns.

Un gars qui siffle une fille dans la rue et/ou fait une remarque salace. Un autre qui lui demande son numéro de téléphone en insistant bien lourdement… Ces scènes de la beaufitude ordinaire, on ne veut plus les voir à Malines (Belgique).

Bart Sommers,  bourgmestre de la ville, vient effectivement d’annoncer son désir de mettre un terme à ce type de pratiques qui ne font pas vraiment rire celles qui les subissent. Voilà pourquoi il envisage de mettre dans les rues des femmes-appât, qui auront pour mission de repérer les gros lourds de service, comme le rapporte l’édition suisse de 20 Minutes.

Patrouille de police belge. / Flickr - CC - Maxence Peniguet

Lorsque le dragueur lourd commettra son méfait, ces agents de police en civil devront alerter leurs collègues en uniforme, pour que les fautifs pris en flagrant délit soient punis. Les contrevenants sont en théorie passibles d’une amende de 50 à 150 euros, voire d’une peine d’emprisonnement pouvant aller de un à sept jours. Sauf que « les peines de prisons ne sont jamais exécutées et pour ce qui est des amendes, je doute fort que l’administration est le temps de s’occuper de faits aussi bénins », explique de son côté Philippe Goffaux, commissaire divisionnaire de Charleroi interrogé sur le sujet par la RTBF.

Mais cet été, tout cela pourrait bien changer…