Le robot humanoïde en 9 films

Le robot humanoïde en 9 films

Le robot humanoïde en 9 films

Le robot humanoïde en 9 films

Au cinéma le

Le succès de "Real Humans", la série suédoise diffusée sur Arte qui met en scène des robots humanoïdes, confirme la folle passion des Hommes pour ces machines qui leur ressemblent. Depuis ses débuts, le cinéma aussi aime les mettre en scène. Citazine revient sur ces robots humanoïdes qui ont marqué l'Histoire du 7ème Art. Moteur !

MaschienenMensch dans Metropolis (Fritz Lang, 1927)

Le premier robot humanoïde de l’histoire du cinéma, c’est lui. Enfin elle. Même si, aucune précision de genre n’est donné, le robot de Métropolis arbore des attributs hautement féminin et les traits du personnage de Maria. Elle est désignée comme une « Maschinenmensch », machine humaine en allemand. L’humanoïde de Fritz Lang pourrait bien être la maman d’un certain Z-6PO, qui lui ressemble beaucoup.

Z-6PO dans La Guerre des Etoiles (George Lucas, 1977)

Z-6PO, droïde de protocole, veille sur le petit R2D2, chargé de remettre le message de la princesse Leia à Obiwan Kenobi. Gauche et souvent anxieux, il reste l’ami fidèle du sémillant R2D2, la tête brûlée du duo, durant l’ensemble de la saga Star Wars. Baptisé C3PO en anglais, apparaît pour la première fois à l’écran en 1977, dans la Guerre des Etoiles. Signe distinctif : Z-6PO maîtriserait « plus de 6 millions de formes de communication ».

Roy Batty dans Blade Runner (Ridley Scott, 1982)

Roy Batty est le chef des Replicants rebelles de Blade Runner. De genre masculin, il est mis en service pour la colonication de Mars le 8 janvier 2016. Blond peroxydé, c’est un modèle NEXUS-6 N6MAA10816, de catégorie A. Le must du must du Réplicant. Sa quête discidente : assurer des années de vie supplémentaire à sa troupe de renégats. Déterminé et impassible, il fait pourtant l’expérience des sentiments humains. Et épargne la vie de Rick Deckard après l’avoir pourchassé inlassablement. Roy Batty, personnage génial de Ridley Scott incarné par Rutger Hauer, est classé à la 86e place des 100 plus grands personnages du cinéma par le magazine Empire.

T-800 dans Terminator (James Cameron, 1984)

Le T-800 est un Terminator, programmé pour tuer. C’est un androïde conçu par le super ordinateur Skynet pour mater la résistance. Le T-800 est conçu pour être confondu avec un humain, sang, tissu, squelette… tout y est. Programmé pour tuer Sarah Connor dans Terminator, il est ensuite reprogrammé par la résistance pour protéger John Connor. Ce qui en fait, pour l’AFI, le 22ème meilleur méchant et 48ème meilleur héros du cinéma US.

Robocop (Paul Verhoeven, 1987)

RoboCop, l’ancien flic Alex Murphy laissé pour mort dans un caniveau, ressuscite dans un corps cybernétique. Sa mission : nettoyer la ville de Detroit des voyous et des malfrats. D’abord raide comme la justice, Robocop applique sa puissance de feu sans conscience. Puis, Robocop laisse petit à petit son humanité reprendre le dessus. Et c’est vachement émouvant !

Le T-1000 dans Terminator 2 : le jugement dernier (James Cameron, 1991)

Envoyé par Skynet pour anéantir le juvénile John Connor, futur chef de la rébellion, le T-1000 est un androïde hyper sophistiqué. Fait d’un poly-alliage mimétique, le T-1000 est capable de reprendre les traits d’un humain ou d’imiter les objets simples. Il craint la chaleur et le froid intense. Et il aurait aussi dû craindre le T-800, envoyé par la rébellion pour défendre John Connor. Moins performant, moins fonctionnel et plus pataud, c’est quand même le T-800 qui brûle les circuits du T-1000.

Call dans Alien, la résurrection (Jean-Pierre Jeunet, 1997)

Annalee Call, membre d’équipage du Betty, dans Alien la Resurrection. Incarnée par Winona Ryder, elle se révèle être un robot androïde au cours du film. Elle est le personnage touchant du film, avec une sensibilité exarcerbée. La leçon : le robot est parfois plus humain que l’humain. Mmmm…

David dans A.I, Intelligence Articielle (Steven Spieperg, 2001)

Le Robot enfant d A.I. film de Spielberg sorti en 2001 est sans doute le personnage de  robot humanoïde le plus agaçant de l’histoire du cinéma. Sous les traits de l’insupportable Haley Joel Osment, il parcourt le pays pour devenir un vrai petit garçon et être aimé en tant que tel par sa maman adoptive. Nous, on lui coupe la tête au robot enfant.

Sonny dans I, Robot (Alex Proyas, 2004)

Sonny est un robot de type NS5 dans I, Robot, sorti en 2004. Face à un Will Smith mono-expressif, comme à son habitude, Sonny est suprenant d’humanité. I, Robot, est librement inspiré des romans d’Asimov, père du « Cycle des robots » et des trois lois fondamentales en matière de robotique :
Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. »
Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi. »
Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »

Date de sortie
Durée
Réalisé par
Avec
Pays