Le quiz des sportifs reconvertis

Le quiz des sportifs reconvertis

Le quiz des sportifs reconvertis

Le quiz des sportifs reconvertis

1 juillet 2011

Parce qu'il incarne le dépassement de soi et la France qui gagne, David Douillet s'est vu confier le poste de secrétaire d'Etat chargé des Français de l'étranger. Tatamis, pièces jaunes, gouvernement ! Comme quoi, le judo, ça mène à tout. Surtout si le Président t'a à la bonne. Rendons hommage à cet homme orchestre avec le quiz des sportifs reconvertis.

 

Question 1 :

J’étais joueur professionnel de football américain, réputé pour courir comme un lapin. Malheureusement, ce n’est pas ce que l’Histoire retiendra de moi. J’aurais tenté de buter mon ex-femme et son nouvel ami. M’en fous, j’ai été acquitté. Avec ma belle gueule, je suis rentré dans le showbiz et ai joué, entre autres, dans tous les Y a-t-il un flic ? (Leslie Nielsen, une pensée pour toi.) J’ai fait pas mal de pub aussi. C’était avant qu’on me prenne pour un assassin. Actuellement, je suis en taule à Vegas pour vol à main armée, séquestration, agression et neuf autres chefs d’accusation. Je suis ?

Question 2 :

Non ! Je ne suis pas le père de l’enfant de Rachida Dati ! Je suis ?

Question 3 :

Formé à l’AJ Auxerre par Guy Roux, je suis un joueur talentueux au caractère pour le moins trempé. Je traite le sélectionneur de « sac à merde », et après des déboires avec l’arbitrage et la fédération, je m’exile. Bien m’en a pris, dans ce nouvel environnement, je deviens très vite une star planétaire. Je remporte titres sur titres, joue au kung fu avec un supporter et parle de sardines à la presse.
A 30 ans, je prends ma retraite et poursuit une modeste carrière d’acteur. Icône publicitaire, je me fais aussi remarquer en créant un buzz qui appelait à une révolution citoyenne. Je suis ?

Question 4 :

Né en 1966 à Monrovia, j’éclate aux yeux de la planète foot à Monaco sous les ordres d’Arsène Wenger. Je quitte le Rocher pour le PSG où je fais un joli parcours et acquiers la nationalité française. Je rejoins le Milan AC et deviens le premier africain à remporter le Ballon d’Or. Je pars pour Chelsea, puis je baisse de régime et subis donc un parcours classique de fin de régime : club anglais de seconde zone, Marseille puis un club du Golfe persique. Je me lance en 2005 dans la politique en me présentant aux élections présidentielles de mon pays, le Liberia. Malgré une grosse popularité, c’est un échec.
Je suis ?

Question 5 :

Né en 1955, je lâche mes études pour me consacrer à ma passion, le motocyclisme (ce qui me vaudra le sobriquet de motodidacte). Je me débrouille pas trop mal (2ème au Bol d’Or en 1974) mais je ne suis pas le roi de la route non plus et en 1983 je raccroche le guidon. C’est donc tout naturellement que je rentre dans la politique en devenant un des bras droits de l’intègre et humaniste Jacques Médecin. Je deviens assez vite un des chiens de garde de Nicolas Sarkozy, et en 2005 je me vois offrir le poste de délégué au Ministère de l’Aménagement. Je suis surtout connu pour mes combats à contre-courant, comme l’interdiction du Pacs, le rétablissement de la peine de mort, l’augmentation de la limitation de la vitesse, un droit du sol restreint, m’être trempé dans des financements de campagne douteux, et d’avoir utilisé, aux frais de l’Etat, un jet privé pour pouvoir assister à un cocktail à l’Elysée (facturé 138 000 euros). Malgré tout ça, je ne fais pas parti du gouvernement Fillon III, et je ne vois pas bien pourquoi. Je suis ?

Question 6 :

Né en 1956, je suis double champion olympique d’un sport dont tout le monde se fout, sauf au moment des JO car là on a des chances de médailles, (vu qu’il ya que des Français, des Italiens et des Hongrois). Enfin grâce à ce parcours, je deviens conseiller à la Mairie de Paris puis le parcours classique : ministre des sports, député, président du groupe UMP de Paris. Je suis respecté et j’ai une bonne image mais c’est aussi parce que je n’ai pas fait grand-chose en fait. Je suis ?

Question 7 :

J’étais ouvrier chez Renault, avant de tenir une boîte de fabrication d’aiguille à tricoter. J’ai alors poursuivi mes errements en devenant champion de Volley Ball. Je suis même devenu capitaine de l’équipe de France an 1955. Avec ma gueule de vieux briscard, émacié comme un truand, rigide comme un flic, fier comme Artaban, je suis repéré sur le parquet par Jean Becker, dans les tribunes, venu voir jouer son fils. Il m’offre mon premier rôle. Le tapis rouge était déroulé pour ma nouvelle carrière au cinéma. Je suis ?

Question 8 :

Né à Pont-en-Mousson en 1965, j’y commence une carrière de footballeur avant de passer par Dijon et Saint-Etienne pour finir au FC Bâle. Cette mini-notoriété ne me satisfait pas. J’arrête alors ma carrière à 23 ans pour me lancer dans la chanson, en sortant un classique insupportable des années 80. Ironie de la vie, je stoppe la musique un an plus tard pour gérer une boîte de nuit dans les Pyrénées-Orientales, ne supportant pas la médiatisation. Je suis ?

Question 9 :

D’origine italienne, je suis arrivé en France à 7 ans. Gamin débrouillard, j’ai fait plein de petits boulots pour aider maman. Je me découvre des prédispositions pour la lutte gréco-romaine, me voici champion d’Europe en 1950. Je me blesse à la jambe et suis contraint de raccrocher. Pas grave. Jacques Becker, qui voulait une gueule de rital, me fait jouer dans l’un de ses films. En peu de temps, me voici un bonhomme du cinéma français. Je suis ?

Question 10 :

Epaules bien développées, je suis un sacré nageur. Culotté, je n’ai pas hésité à falsifier mes papiers pour me faire passer pour un citoyen américain. En fait, j’étais né austro-hongrois. Grâce à mes talents de faussaires, j’ai pu participer aux JO de natation. J’ai ramassé beaucoup de médailles et battu de nombreux records. Les USA ont donc décidé de m’adopter définitivement. Je suis ensuite sorti de l’eau pour intégrer la jungle. Je me suis traîné de liane en liane, durant douze films. J’étais un acteur aux épaules bien développées. Je suis ?